Passer le cap avec le chômage partiel
L'activité économique a fortement chuté avec les mesures de confinement pour lutter contre l'épidémie de coronavirus. Pour éviter les licenciements, le gouvernement a mis en place des mesures de chômage partiel afin d'« éviter la casse sociale et aussi permettre aux entreprises, demain, de repartir avec leurs compétences », explique la ministre du Travail au micro de l'émission Grand Jury RTL. 220.000 d'entreprises y ont fait appel vendredi 27 mars, ce qui représente 2,2 millions de salariés. Les principaux domaines concernés sont l'industrie, l'hébergement et la restauration, la construction et le commerce non alimentaire, ainsi que les garages « très touchés en ce moment ».
Muriel Pénicaud indique également que les embauches ont plongé de 70%, à l'exception de quelques secteurs comme l'agriculture et la fabrication de masques. Pour le moment, le chômage partiel semble remplir son objectif : « on a très peu d'augmentation pour l'instant - j'espère que ça va durer - du chômage », se réjouit la ministre. Durant la troisième semaine de mars par rapport à l'année dernière, seules 20.000 inscriptions supplémentaires ont été enregistrées.
Muriel Pénicaud indique également que les embauches ont plongé de 70%, à l'exception de quelques secteurs comme l'agriculture et la fabrication de masques. Pour le moment, le chômage partiel semble remplir son objectif : « on a très peu d'augmentation pour l'instant - j'espère que ça va durer - du chômage », se réjouit la ministre. Durant la troisième semaine de mars par rapport à l'année dernière, seules 20.000 inscriptions supplémentaires ont été enregistrées.
Hausse modeste du chômage
Muriel Pénicaud l'a martelé : les entreprises en difficulté peuvent faire appel au chômage partiel pour passer le cap. « Je redis aux entreprises : ne licenciez pas, utilisez le chômage partiel. Vous garderez vos compétences et vous ne mettrez pas vos salariés au chômage ». Lors du déconfinement, ces entreprises pourront redémarrer leur production sans attendre. La ministre rappelle que les demandes qui n'ont pas eu de réponse sous 48 heures sont considérées comme « acquises ». Les contrôles seront faits a posteriori, après la crise sanitaire.
Pour ce qui concerne les mesures d'assouplissement du code du travail décidées par le gouvernement, elles doivent être utilisées « avec parcimonie », rappelle la ministre. Notamment les 60 heures de travail par semaine dans certains secteurs : « Dans la grande majeure partie des cas, le sujet n'est pas de travailler plus. On ne peut pas attendre la même productivité ». « Quand on fabrique des respirateurs, c'est un peu technique. On ne peut pas faire appel à des intérimaires », illustra-t-elle.
Pour ce qui concerne les mesures d'assouplissement du code du travail décidées par le gouvernement, elles doivent être utilisées « avec parcimonie », rappelle la ministre. Notamment les 60 heures de travail par semaine dans certains secteurs : « Dans la grande majeure partie des cas, le sujet n'est pas de travailler plus. On ne peut pas attendre la même productivité ». « Quand on fabrique des respirateurs, c'est un peu technique. On ne peut pas faire appel à des intérimaires », illustra-t-elle.