La part des PME ayant des difficultés à recruter progresse de 12 points sur un an
Si le chômage baisse peu, ce n’est pas forcément parce que les entreprises ne recrutent pas. Elles recrutent bien, mais le plus souvent ne trouvent pas les candidats qu’il leur faut, révèle une étude réalisée par Bpifrance et le think-tank Rexecode. Au deuxième trimestre 2019, 82% des dirigeants de PME interrogés ont déclaré avoir eu des difficultés à recruter. C’est beaucoup plus qu’à la même période en 2018, puisqu’à l’époque ce chiffre s’établissait à 70%.
47% des entreprises ayant des difficultés à recruter déclarent par ailleurs que ce problème a un impact sur leur activité, et 41% ont des craintes quant à son impact futur.
47% des entreprises ayant des difficultés à recruter déclarent par ailleurs que ce problème a un impact sur leur activité, et 41% ont des craintes quant à son impact futur.
Difficultés de recrutement : pour 83% des PME concernées, le problème tient à l’absence des « bons » profils
Parmi les PME ayant des difficultés à recruter, les trois quarts citent l’absence de candidat « adapté ». Dans le détail, 83% des PME font état d’une inadéquation entre leurs propres attentes et les caractéristiques ou attentes des candidats. Les PME signalent en particulier un niveau de qualification insuffisant des candidats ainsi que leur manque d’expérience et leur faible adaptabilité à l’entreprise.
Face à ces difficultés de recrutement, plus de la moitié des PME font évoluer leur politique de recrutement en faisant davantage usage de réseaux sociaux, en « chassant » les bons profils chez des concurrents ou encore en faisant appel à des cabinets de chasseurs. Elles modifient également leur organisation interne, en augmentant la durée de travail des salariés en place (heures supplémentaires, passage des temps partiels en temps pleins…), en les formant et en développant leur polyvalence et en recourant davantage à des prestataires extérieurs (intérim, travail détaché, sous-traitance).
Face à ces difficultés de recrutement, plus de la moitié des PME font évoluer leur politique de recrutement en faisant davantage usage de réseaux sociaux, en « chassant » les bons profils chez des concurrents ou encore en faisant appel à des cabinets de chasseurs. Elles modifient également leur organisation interne, en augmentant la durée de travail des salariés en place (heures supplémentaires, passage des temps partiels en temps pleins…), en les formant et en développant leur polyvalence et en recourant davantage à des prestataires extérieurs (intérim, travail détaché, sous-traitance).