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Xavier Broseta, le DRH d'Air France, ainsi que Pierre Plissonnier, responsable de l'activité long-courrier, ont été physiquement agressés durant le comité central de l'entreprise. Les deux s'en sont tiré grâce au service d'ordre, mais ils y ont perdu leur chemise. Xavier Broseta se dit « choqué » par l'attitude et la violence de cette foule, et même s'il a échappé de peu au lynchage, il se veut magnanime et refuse de porter l'opprobre sur tout le personnel.
Manuel Valls, en voyage au Japon, a en revanche fermement condamné ces agressions. Le Premier ministre se dit « scandalisé par les violences inacceptables auxquelles se sont livrés des manifestants en marge du CCE d'Air France ». Alain Vidalies, le ministre des Transports, ne dit pas autre chose et a déclaré que ces actions méritaient des sanctions. Air France, qui a également condamné ces violences physiques, a annoncé son intention de porter plainte.
Malgré tout, l'entreprise reste ouverte à la négociation avec les syndicats. Le « plan B » d'Air France est effectivement difficile à faire passer : la société a identifié un sureffectif de 300 pilotes, 900 hôtesses et stewards, 1 700 personnels au sol. Dans les prochaines années, elle va supprimer des long courriers ainsi que des postes, et menace de procéder à des licenciements.
Manuel Valls, en voyage au Japon, a en revanche fermement condamné ces agressions. Le Premier ministre se dit « scandalisé par les violences inacceptables auxquelles se sont livrés des manifestants en marge du CCE d'Air France ». Alain Vidalies, le ministre des Transports, ne dit pas autre chose et a déclaré que ces actions méritaient des sanctions. Air France, qui a également condamné ces violences physiques, a annoncé son intention de porter plainte.
Malgré tout, l'entreprise reste ouverte à la négociation avec les syndicats. Le « plan B » d'Air France est effectivement difficile à faire passer : la société a identifié un sureffectif de 300 pilotes, 900 hôtesses et stewards, 1 700 personnels au sol. Dans les prochaines années, elle va supprimer des long courriers ainsi que des postes, et menace de procéder à des licenciements.