Le conflit social qui entrave l'activité d'Air France-KLM depuis le printemps pourrait bien prendre fin dans quelques jours. Benjamin Smith, le nouveau directeur général de la compagnie aérienne, a pris les choses en main : les négociations sur les hausses de salaire réclamées par les syndicats depuis des mois seraient en passe de s'achever, après seulement quelques jours de discussions. Selon La Tribune, un accord est en bonne voie : il serait présenté en fin de semaine par la direction et il y a de « fortes chances » pour qu'il soit signé.
Benjamin Smith a présenté ce mercredi sa proposition : 2% de hausse rétroactive au 1er janvier 2018, puis 2% au 1er janvier 2019. Avec la promesse de nouvelles négociations en octobre prochain. C'est plus que les 1,65% en moyenne par an sur les trois prochaines années que proposait l'ancienne direction (2% en 2018, puis 5% entre 2019 et 2021). L'accord pourrait donc être validé dans les prochains jours, mettant ainsi fin à un conflit qui a valu à la compagnie aérienne une crise de management avec le départ de Jena-Marc Janaillac, l'ancien PDG, 15 jours de grève et 335 millions d'euros de pertes.
Il reste toutefois des obstacles à lever. La CGT et le SNPL pourraient ainsi ne pas apposer leurs signatures sur le texte ; cependant, ils n'iraient pas jusqu'à s'y opposer. Le principal syndicat des pilotes a de son côté une autre négociation salariale concernant ses membres. Mais pour le reste, la nouvelle direction pourrait dégager son horizon plus rapidement que redouté.
Benjamin Smith a présenté ce mercredi sa proposition : 2% de hausse rétroactive au 1er janvier 2018, puis 2% au 1er janvier 2019. Avec la promesse de nouvelles négociations en octobre prochain. C'est plus que les 1,65% en moyenne par an sur les trois prochaines années que proposait l'ancienne direction (2% en 2018, puis 5% entre 2019 et 2021). L'accord pourrait donc être validé dans les prochains jours, mettant ainsi fin à un conflit qui a valu à la compagnie aérienne une crise de management avec le départ de Jena-Marc Janaillac, l'ancien PDG, 15 jours de grève et 335 millions d'euros de pertes.
Il reste toutefois des obstacles à lever. La CGT et le SNPL pourraient ainsi ne pas apposer leurs signatures sur le texte ; cependant, ils n'iraient pas jusqu'à s'y opposer. Le principal syndicat des pilotes a de son côté une autre négociation salariale concernant ses membres. Mais pour le reste, la nouvelle direction pourrait dégager son horizon plus rapidement que redouté.