La plainte de Spotify contre Apple
L’affaire a commencé en 2019 lorsque le service de streaming musical Spotify a déposé, auprès de l’autorité de la Concurrence européenne, une plainte contre Apple. Spotify accusait alors la firme à la pomme de promouvoir, sur son App Store, sa propre plateforme de streaming musical tout en imposant un prélèvement de 30% de toutes les transactions passant par sa boutique d’applications. De quoi, selon Spotify, créer une concurrence déloyale.
Une enquête a alors été ouverte, mais ce n’est pas la seule : le paiement par smartphone est également ciblé par la Commission européenne. Apple est soupçonné de restreindre l’accès à la puce NFC de ses smartphones aux autres applications de paiement, afin de mettre en avant son propre système. Toutefois, selon le Financial Times, ce serait bien la première enquête qui pourrait déboucher prochainement sur une « communication des griefs » de la part de Bruxelles.
Une enquête a alors été ouverte, mais ce n’est pas la seule : le paiement par smartphone est également ciblé par la Commission européenne. Apple est soupçonné de restreindre l’accès à la puce NFC de ses smartphones aux autres applications de paiement, afin de mettre en avant son propre système. Toutefois, selon le Financial Times, ce serait bien la première enquête qui pourrait déboucher prochainement sur une « communication des griefs » de la part de Bruxelles.
Le verdict pourrait prendre des années
Si la Commission européenne attaque officiellement Apple sur ce sujet, le verdict risque d’être long à tomber : Apple aura le temps de préparer sa défense et pourra même proposer des solutions pour échapper à une sanction en bonne et due forme.
Car le groupe risque, malgré tout, gros : non seulement la Commission européenne peut lui imposer de changer certaines pratiques, mais elle peut également lui infliger une amende pouvant atteindre 10% de son chiffre d’affaires mondial qui a été, en 2020, de plus de 270 milliards de dollars.
Car le groupe risque, malgré tout, gros : non seulement la Commission européenne peut lui imposer de changer certaines pratiques, mais elle peut également lui infliger une amende pouvant atteindre 10% de son chiffre d’affaires mondial qui a été, en 2020, de plus de 270 milliards de dollars.