L'hôtellerie de luxe, « une priorité »
Le fonds chinois Fortune Fountain Capital (FFC) l' assuré d'emblée : il voulait maintenir et même développer la production Made in France de Baccarat. La maison française séculaire était déjà entre les mains depuis 2005 de deux fonds américains, Starwood Capital Group et L Catterton. Son rachat valorisait alors Baccarat à environ 185 millions d'euros.
L'arrivée de ce nouvel actionnaire lié à une illustre famille de Chine (qui descend du calligraphe le plus célèbre de l'Empire du milieu, Wang Xizhi) n’a a priori rien changé d'un point de vue opérationnel pour la manufacture cristallière née en 1764. Certains savoir-faire artisanaux ne sont tout simplement pas délocalisables, ni d’un point de vue technique ni d’un point de vue symbolique. Ainsi, la totalité de la production haut de gamme (articles de table, luminaires, objets de décoration et bijoux), la main-d’œuvre (environ 500 personnes) et la direction ont été maintenues in situ, chez Baccarat.
L'arrivée de ce nouvel actionnaire lié à une illustre famille de Chine (qui descend du calligraphe le plus célèbre de l'Empire du milieu, Wang Xizhi) n’a a priori rien changé d'un point de vue opérationnel pour la manufacture cristallière née en 1764. Certains savoir-faire artisanaux ne sont tout simplement pas délocalisables, ni d’un point de vue technique ni d’un point de vue symbolique. Ainsi, la totalité de la production haut de gamme (articles de table, luminaires, objets de décoration et bijoux), la main-d’œuvre (environ 500 personnes) et la direction ont été maintenues in situ, chez Baccarat.
Un plan d'expansion à l'international
Le nouvel actionnaire chinois prévoit de 20 à 30 millions d’euros d’investissements à court terme, voire 50 millions d'euros si tout va bien. Coco Chen, la nouvelle actionnaire, entend boucler l’opération d'ici mi-décembre .De ce que l’on en sait, ce projet porte sur la densification du réseau de distribution, la conquête des marchés émergents et des Etats-Unis, qui sont le principal marché du luxe avec l’Asie.
Le rachat de Baccarat aura déjà permis de "financer le plan d'expansion à l'international" de la célèbre maison qui, comparée aux autres marques de luxe a une présence limitée dans le monde en raison d'un nombre restreint de boutiques, expliquait sa directrice générale, Daniela Riccardi, au moment du rachat. Baccarat travaille désormais à se développer davantage sur des "marchés adjacents du luxe", notamment l'hôtellerie de luxe, "une des priorités". Une autre grande maison, Bulgari, possédée par LVMH, a d'ores et déjà prouvé le succès d'une telle stratégie... Il s'agit "d'étendre le domaine de la marque dans tout l'art de vivre" pour saisir des "opportunités de futurs développements".
Le rachat de Baccarat aura déjà permis de "financer le plan d'expansion à l'international" de la célèbre maison qui, comparée aux autres marques de luxe a une présence limitée dans le monde en raison d'un nombre restreint de boutiques, expliquait sa directrice générale, Daniela Riccardi, au moment du rachat. Baccarat travaille désormais à se développer davantage sur des "marchés adjacents du luxe", notamment l'hôtellerie de luxe, "une des priorités". Une autre grande maison, Bulgari, possédée par LVMH, a d'ores et déjà prouvé le succès d'une telle stratégie... Il s'agit "d'étendre le domaine de la marque dans tout l'art de vivre" pour saisir des "opportunités de futurs développements".