Grosse baisse dans les prévisions de croissance
Avec une prévision de croissance à 2,5% pour cette année, Bercy a fortement revu à la baisse ses précédentes estimations. À l'origine en effet, la progression du PIB était fixé à 4%. Mais la conjoncture est mauvaise, entre la guerre en Ukraine, le variant Omicron en début d'année, la situation en Chine avec les re-confinements… De fait, cela alimente l'inflation qui devrait être de 5%, au lieu des 1,5% précédemment prévus !
Le ministère relève toutefois que le niveau de l'inflation aurait pu être encore plus élevé. Grâce aux différentes mesures prises pour endiguer la hausse des prix, à l'instar du bouclier tarifaire, l'inflation sera réduite de 1,5 point. Malgré tout, l'activité au premier trimestre a fortement pâti de cette conjoncture défavorable, puisque l'économie s'est contractée de 0,2%.
Le ministère relève toutefois que le niveau de l'inflation aurait pu être encore plus élevé. Grâce aux différentes mesures prises pour endiguer la hausse des prix, à l'instar du bouclier tarifaire, l'inflation sera réduite de 1,5 point. Malgré tout, l'activité au premier trimestre a fortement pâti de cette conjoncture défavorable, puisque l'économie s'est contractée de 0,2%.
Une cagnotte de 50 milliards
Ces prévisions, mises à jour dans le projet de loi de finances, ne sont pourtant pas si sombres. Au ministère de l'Économie, on souligne ainsi que le niveau de la consommation se maintient bien : selon l'Insee, la hausse s'est établie à 5,2% en mai sur un an. Par ailleurs, le secteur du tourisme profite à plein du retour des voyageurs étrangers.
Autre signal positif, la création d'emploi est en forme : le solde sera de 115.000 créations cette année. C'est certes moins élevé qu'en 2021. Tout cela va favoriser les recettes fiscales, à tel point que l'État dégagera une « cagnotte » de 50 milliards d'euros qui financera les dépenses engagées à partir de cet automne pour soutenir le pouvoir d'achat.
Autre signal positif, la création d'emploi est en forme : le solde sera de 115.000 créations cette année. C'est certes moins élevé qu'en 2021. Tout cela va favoriser les recettes fiscales, à tel point que l'État dégagera une « cagnotte » de 50 milliards d'euros qui financera les dépenses engagées à partir de cet automne pour soutenir le pouvoir d'achat.