« Demain, quand il y aura le choix entre deux bouteilles, l'une fabriquée en plastique recyclé et l'autre non, la première sera moins chère », a expliqué au Journal du Dimanche Brune Poirson, la secrétaire d'État à la Transition écologique et solidaire. Ce système de bonus-malus sera mis en œuvre à compter de l'année prochaine et il a vocation à « monter en puissance », promet-elle. L'objectif du gouvernement est ambitieux : parvenir à un taux de recyclage du plastique de 100% à l'horizon 2025, en vertu d'une promesse de campagne d'Emmanuel Macron.
Une gageure, sachant que le taux de recyclage du plastique actuel tourne autour de 25% et que certains produits sont très difficiles à recycler, voire impossible comme les jouets. Brune Poirson prévient : ce système de bonus-malus peut représenter « jusqu'à 10% du prix des produits »… sans préciser si les produits vertueux seront vendus moins chers. Autre mesure évoquée par le ministère en début d'année : la consigne, qui permet au consommateur de récupérer une partie du prix d'un produit (sous forme monétaire ou de bon d'achat) en échange de la restitution du produit. Brune Poirson n'a pas voulu donner de calendrier de mise en place.
« Nous ne pouvons pas le faire du jour au lendemain », se défend-t-elle. « Il y a des territoires qui ont de très bons systèmes de collecte. En allant trop vite, nous risquerions de tuer des comportements déjà vertueux ». Rien n'empêche par contre le lancement de « consignes solidaires » en faveur d'une grande cause. Des expérimentations vont être lancées avec plusieurs villes.
Une gageure, sachant que le taux de recyclage du plastique actuel tourne autour de 25% et que certains produits sont très difficiles à recycler, voire impossible comme les jouets. Brune Poirson prévient : ce système de bonus-malus peut représenter « jusqu'à 10% du prix des produits »… sans préciser si les produits vertueux seront vendus moins chers. Autre mesure évoquée par le ministère en début d'année : la consigne, qui permet au consommateur de récupérer une partie du prix d'un produit (sous forme monétaire ou de bon d'achat) en échange de la restitution du produit. Brune Poirson n'a pas voulu donner de calendrier de mise en place.
« Nous ne pouvons pas le faire du jour au lendemain », se défend-t-elle. « Il y a des territoires qui ont de très bons systèmes de collecte. En allant trop vite, nous risquerions de tuer des comportements déjà vertueux ». Rien n'empêche par contre le lancement de « consignes solidaires » en faveur d'une grande cause. Des expérimentations vont être lancées avec plusieurs villes.