Shutterstock/economiematin
Cela faisait deux ans que les rémunérations des patrons du CAC40 n'étaient pas en hausse. En 2013 elle avait baissé de 2,5% et en 2012 de 6,2% alors que la crise économique battait son plein. Cette période semble révolue avec une hausse moyenne de 6% des rémunérations (4,21 millions d'euros en moyenne).
Le patron de Renault, Carlos Ghosn, prend la tête du classement avec une rémunération de 15,2 millions d'euros en très forte hausse : +56%. Selon le cabinet Proxinvest cette hausse est "maladroite dans le conteste des efforts demandés aux salariés à travers l'accord de compétitivité".
Second au classement l'ancien directeur de Sanofi, Christopher Verbacher : il aura touché en 2014 12,5 millions d'euros bénéficiant notamment de 4,27 millions d'euros d'indemnités de départ.
Bernard Charlès, PDG de Dassault Systèmes, arrive à la troisième place avec 11,1 millions d'euros selon Proxinvest.
La part variable dans les rémunérations est toujours très élevée puisqu'au niveau des rémunérations fixes la moyenne est de 1,04 millions d'euros (alors que la rémunération variable atteint la moyenne de 1,31 millions d'euros). Les actions gratuites représentent, elles, désormais 29,1%M de la rémunération finale d'un PDG du CAC40.
Les stock-options n'ont plus la cote, en France, ne représentant de leur côté que 4,1% de la rémunération totale, selon le cabinet Proxinvest.
En 2014 seuls 16 PDG avaient une rémunération supérieure au seuil de 240 fois le smic, seuil considéré par Proxinvest comme "socialement acceptable".
Le patron de Renault, Carlos Ghosn, prend la tête du classement avec une rémunération de 15,2 millions d'euros en très forte hausse : +56%. Selon le cabinet Proxinvest cette hausse est "maladroite dans le conteste des efforts demandés aux salariés à travers l'accord de compétitivité".
Second au classement l'ancien directeur de Sanofi, Christopher Verbacher : il aura touché en 2014 12,5 millions d'euros bénéficiant notamment de 4,27 millions d'euros d'indemnités de départ.
Bernard Charlès, PDG de Dassault Systèmes, arrive à la troisième place avec 11,1 millions d'euros selon Proxinvest.
La part variable dans les rémunérations est toujours très élevée puisqu'au niveau des rémunérations fixes la moyenne est de 1,04 millions d'euros (alors que la rémunération variable atteint la moyenne de 1,31 millions d'euros). Les actions gratuites représentent, elles, désormais 29,1%M de la rémunération finale d'un PDG du CAC40.
Les stock-options n'ont plus la cote, en France, ne représentant de leur côté que 4,1% de la rémunération totale, selon le cabinet Proxinvest.
En 2014 seuls 16 PDG avaient une rémunération supérieure au seuil de 240 fois le smic, seuil considéré par Proxinvest comme "socialement acceptable".