19,5 millions d’euros pour Carlos Tavares en 2021
Pixabay/AlexanderStein
Les résultats de Stellantis pourraient l’expliquer : avec un bénéfice net de 13 milliards d’euros en 2021, soulignent Les Echos, le groupe se porte bien. C’est une des raisons qui ont fait exploser le salaire de Carlos Tavares, passé de 7,6 millions d’euros en 2019 chez PSA à 19,5 millions d’euros en 2021. Une somme qui devra être validée par l’Assemblée générale le 13 avril 2022.
Sans surprise, c’est la part variable qui fait grimper le montant : le salaire fixe du patron est de 2 millions d’euros, auxquels s’ajoutent 7,5 millions d’euros (sur 8 millions maximum possible) liés aux résultats du groupe, et 5,5 millions d’euros dans le cadre d’un plan de performance et pour lequel Carlos Tavares a réussi à atteindre les objectifs de la première année. Le plan se déroule sur trois ans.
Sans surprise, c’est la part variable qui fait grimper le montant : le salaire fixe du patron est de 2 millions d’euros, auxquels s’ajoutent 7,5 millions d’euros (sur 8 millions maximum possible) liés aux résultats du groupe, et 5,5 millions d’euros dans le cadre d’un plan de performance et pour lequel Carlos Tavares a réussi à atteindre les objectifs de la première année. Le plan se déroule sur trois ans.
66 millions d’euros de rémunération selon Phitrust
Habituée à s’attaquer aux géants du CAC40, Phitrust est à l’origine de la polémique concernant le salaire du patron de Stellantis. Car si officiellement celui-ci est de 19,5 millions d’euros, ce qui reste parmi les rémunérations les plus élevées du CAC40, Phitrust souligne que Carlos Tavares aurait bénéficié en 2021 d’un plan de distribution d’actions gratuites à hauteur de 32 millions d’euros. De plus, des objectifs à long terme fixés pour 2027 pourraient permettre à Carlos Tavares de toucher 50 millions d’euros.
De telles sommes n’ont pas manqué d’attirer les foudres des syndicats, qui ont fortement critiqué ces rémunérations. Mais Stellantis explique, sans nier les montants, que ces sommes ne seront distribuées que dans plusieurs années, et sous conditions strictes de résultats.
La rémunération ne manque néanmoins pas de poser des questions : en février 2022, un plan de départs volontaires pour l’équivalent de 2.600 postes a été dévoilé par le groupe, tandis que ce sont 25.000 emplois de moins que compte Stellantis en France, par rapport à Peugeot au milieu des années 2000.
De telles sommes n’ont pas manqué d’attirer les foudres des syndicats, qui ont fortement critiqué ces rémunérations. Mais Stellantis explique, sans nier les montants, que ces sommes ne seront distribuées que dans plusieurs années, et sous conditions strictes de résultats.
La rémunération ne manque néanmoins pas de poser des questions : en février 2022, un plan de départs volontaires pour l’équivalent de 2.600 postes a été dévoilé par le groupe, tandis que ce sont 25.000 emplois de moins que compte Stellantis en France, par rapport à Peugeot au milieu des années 2000.