La part de l’État pour le chômage partiel relevée
Pixabay/StartupStockPhotos
De nombreux secteurs, en particulier le tourisme, les transports et l’hôtellerie-restauration, subiront de plein fouet la crise du coronavirus. On estime entre 25 et 40% la baisse de chiffre d’affaires pour le premier trimestre 2020, bien que ces données soient encore partielles. De fait, il est certain et déjà confirmé que de nombreuses entreprises auront recours au chômage partiel pour compenser leurs pertes.
Pour les salariés, ce sera dur : l’entreprise ne verse alors plus que 70% du salaire, dont une partie est compensée par l’État. Muriel Pénicaud, ministre du Travail, a donc annoncé que la part remboursée par l’État augmenterait passant de 7,74 euros à 8,04 euros. Ce nouveau montant correspond, en fait, à 70% du SMIC, ce qui permettra aux entreprises de ne pas devoir payer de leur poche le chômage partiel des salariés touchant le salaire minimum.
Pour les salariés, ce sera dur : l’entreprise ne verse alors plus que 70% du salaire, dont une partie est compensée par l’État. Muriel Pénicaud, ministre du Travail, a donc annoncé que la part remboursée par l’État augmenterait passant de 7,74 euros à 8,04 euros. Ce nouveau montant correspond, en fait, à 70% du SMIC, ce qui permettra aux entreprises de ne pas devoir payer de leur poche le chômage partiel des salariés touchant le salaire minimum.
Les charges reportées ou annulées
Autre mesure, cette fois du ressort du ministre de l’Économie, Bruno Le Maire : il sera possible pour les entreprises en difficulté de demander le report du paiement des charges sociales. De quoi leur laisser un peu de trésorerie pour faire face au coup dur.
De plus, si les charges sociales risquent, au final, de causer la fermeture de l’entreprise, cette dernière pourra demander un dégrèvement total ou partiel. La décision sera prise au cas par cas par les services fiscaux.
Mais ces premières mesures pourraient ne pas suffire : l’épidémie continue de se répandre en France et le « stade 3 » devrait être déclaré dans les jours qui viennent. L’impact réel de la crise sanitaire sur l’activité de l’Hexagone est aujourd’hui impossible à prédire, mais Bruno Le Maire a déjà prévenu : il sera important.
De plus, si les charges sociales risquent, au final, de causer la fermeture de l’entreprise, cette dernière pourra demander un dégrèvement total ou partiel. La décision sera prise au cas par cas par les services fiscaux.
Mais ces premières mesures pourraient ne pas suffire : l’épidémie continue de se répandre en France et le « stade 3 » devrait être déclaré dans les jours qui viennent. L’impact réel de la crise sanitaire sur l’activité de l’Hexagone est aujourd’hui impossible à prédire, mais Bruno Le Maire a déjà prévenu : il sera important.