Un échec cuisant pour l’Union européenne
Pixabay/geralt
Alors qu’elle est régulièrement critiquée pour des politiques contradictoires entre les pays, par exemple sur la question de la fiscalité des entreprises, l’Union européenne avait l’occasion de se montrer unie face à la crise du coronavirus Covid-19. D’ailleurs, un plan d’aides d’un montant de 500 milliards d’euros était sur la table : un « plan de relance coordonné et de grande envergure » comme l’a souligné Mario Centeno, parton de l’Eurogroupe et ministre des Finances du Portugal.
Commencée à 16h30, avec une heure et demie de retard, la réunion aura duré 16 heures… mais s’est soldée par un échec. Aucun accord n’a été trouvé, certains pays du Nord de l’Europe mettant régulièrement leur veto face aux demandes des pays du sud, dont l’Italie qui compte le plus de morts du Covid-19.
Commencée à 16h30, avec une heure et demie de retard, la réunion aura duré 16 heures… mais s’est soldée par un échec. Aucun accord n’a été trouvé, certains pays du Nord de l’Europe mettant régulièrement leur veto face aux demandes des pays du sud, dont l’Italie qui compte le plus de morts du Covid-19.
Une « honte » pour Bruno Le Maire
L’annonce de l’échec des discussions, et d’une nouvelle visioconférence jeudi 9 avril 2020, a été faite à 8 heures du matin mercredi 8 avril 2020. Pour Bruno Le Maire, ministre des Finances français, c’est « une honte ». « Nous serons jugés sévèrement d’abord par les marchés, puis par nos populations puis par d’autres pays qui nous verront incapables de surmonter nos divergences de vues » a-t-il commenté.
Il s’est d’ailleurs plaint d’avoir trouvé un accord avec son homologue allemand, une voie du milieu entre les demandes de l’Italie qui demandait que les eurobonds soient utilisés pour relancer l’économie, chose que les Pays-Bas et les pays du Nord ne veulent pas, ne voulant pas mutualiser les dettes.
Mario Centeno se veut toutefois optimiste : « nous nous sommes rapprochés d'un accord, mais nous n'y sommes pas encore. »
Il s’est d’ailleurs plaint d’avoir trouvé un accord avec son homologue allemand, une voie du milieu entre les demandes de l’Italie qui demandait que les eurobonds soient utilisés pour relancer l’économie, chose que les Pays-Bas et les pays du Nord ne veulent pas, ne voulant pas mutualiser les dettes.
Mario Centeno se veut toutefois optimiste : « nous nous sommes rapprochés d'un accord, mais nous n'y sommes pas encore. »