DEFI photonique est un projet porté par le CNOP (Comité National d’Optique et de Photonique). Son ambition est de « dynamiser et [d’]ancrer de manière pérenne les activités liées à la photonique sur le territoire national ». Il a par ailleurs été inscrit par le gouvernement au rang de ses Investissements d’avenir. Initialement sponsorisés par des entreprises privées telles que Thalès, le projet DEFI photonique s’est donc vu doté d’un budget de 3 millions d’euros sur cinq ans. Ce budget sera notamment en grande partie versé par OSEO.
La filière photonique est résolument stratégique, car son savoir-faire et sa production ont des applications multiples. La photonique peut être définie comme l’ingénierie de la génération, de la transmission et du traitement de signaux optiques. Elle intervient donc dans une grande variété de secteurs d’activité, de l’optique grand public à l’électronique de pointe. En raison de son caractère stratégique pour la politique industrielle européenne, la photonique a notamment été désignée en 2009 par la Commission européenne comme l’une des technologies de rupture dont le développement doit devenir une priorité.
En France, le marché des technologies photoniques est essentiellement composé d’acteurs intégrateurs. Parmi eux, on trouve par exemple Thalès et EADS. Mais l’écrasante majorité des entreprises de cette filière sont des TPE et des PMI. En 2010, l’Association Française des Industries de l’Optique et de la Photonique (AFOP) sondait ainsi quelque 455 entreprises, comptant pour la plupart entre 1 et 50 employés, et réalisant un chiffre d’affaires 3.5 milliards d’euros dans cette filière. Pour lutter contre la fragmentation de ce marché stratégique, le projet DEFI a pour ambition de favoriser la transformation en ETI de la majorité des TPE et PMI qui font la filière photonique française aujourd’hui. À cet effet, les petites entreprises qui la composent bénéficieront d’un accompagnement sous forme d’accès au conseil ou encore d’aide à l’occasion d’étude de marché ou de levée de fonds.
L’objectif final de ce projet est de permettre la structuration de la filière française de la photonique. Cinq ans pour croître, c’est donc en ces termes que se pose désormais le défi aux entreprises françaises de la filière photonique. Le 1er janvier 2013 s’annonce ainsi comme la date d’ouverture d’un ambitieux chantier industriel en France.
La filière photonique est résolument stratégique, car son savoir-faire et sa production ont des applications multiples. La photonique peut être définie comme l’ingénierie de la génération, de la transmission et du traitement de signaux optiques. Elle intervient donc dans une grande variété de secteurs d’activité, de l’optique grand public à l’électronique de pointe. En raison de son caractère stratégique pour la politique industrielle européenne, la photonique a notamment été désignée en 2009 par la Commission européenne comme l’une des technologies de rupture dont le développement doit devenir une priorité.
En France, le marché des technologies photoniques est essentiellement composé d’acteurs intégrateurs. Parmi eux, on trouve par exemple Thalès et EADS. Mais l’écrasante majorité des entreprises de cette filière sont des TPE et des PMI. En 2010, l’Association Française des Industries de l’Optique et de la Photonique (AFOP) sondait ainsi quelque 455 entreprises, comptant pour la plupart entre 1 et 50 employés, et réalisant un chiffre d’affaires 3.5 milliards d’euros dans cette filière. Pour lutter contre la fragmentation de ce marché stratégique, le projet DEFI a pour ambition de favoriser la transformation en ETI de la majorité des TPE et PMI qui font la filière photonique française aujourd’hui. À cet effet, les petites entreprises qui la composent bénéficieront d’un accompagnement sous forme d’accès au conseil ou encore d’aide à l’occasion d’étude de marché ou de levée de fonds.
L’objectif final de ce projet est de permettre la structuration de la filière française de la photonique. Cinq ans pour croître, c’est donc en ces termes que se pose désormais le défi aux entreprises françaises de la filière photonique. Le 1er janvier 2013 s’annonce ainsi comme la date d’ouverture d’un ambitieux chantier industriel en France.