Le précédent gouvernement avait promis un retour des déficits à 2,8% en 2017. Cela ne sera pas le cas. L'audit de la Cour des comptes a montré un dérapage sérieux des finances publiques depuis le début de l'année : 8 milliards d'euros de dépenses supplémentaires, qui feront basculer le déficit au delà de 3% — 3,2% exactement, soit 0,4 point de plus que l'estimation du gouvernement Valls.
L'annonce de ce dérapage a provoqué une vive colère d'Edouard Philippe. Le Premier ministre a toutefois annoncé sa volonté de ramener les déficits à 3% d'ici la fin de l'année par des mesures d'économies, et non avec des hausses d'impôts. Pierre Moscovici, qui était interviewé sur France 2, a prévenu : la Commission européenne n'accordera pas de délai supplémentaire. « Pas question de nouveau délai mais simplement une politique budgétaire sérieuse sans être austère doit être au rendez-vous », a-t-il indiqué.
D'ailleurs, l'exécutif n'a rien demandé de tel à Bruxelles. Le commissaire se dit confiant : le gouvernement français va tenir sa promesse. « Je lui fais confiance pour présenter ensuite un budget 2018 qui lui permette de passer pour le coup clairement en dessous de 3%, ce qui permettra à la France de sortir de la procédure de déficit excessif », a poursuivi Pierre Moscovici. Edouard Philippe doit donner les grandes lignes de ses mesures d'économie ce mardi durant son discours de politique générale.
L'annonce de ce dérapage a provoqué une vive colère d'Edouard Philippe. Le Premier ministre a toutefois annoncé sa volonté de ramener les déficits à 3% d'ici la fin de l'année par des mesures d'économies, et non avec des hausses d'impôts. Pierre Moscovici, qui était interviewé sur France 2, a prévenu : la Commission européenne n'accordera pas de délai supplémentaire. « Pas question de nouveau délai mais simplement une politique budgétaire sérieuse sans être austère doit être au rendez-vous », a-t-il indiqué.
D'ailleurs, l'exécutif n'a rien demandé de tel à Bruxelles. Le commissaire se dit confiant : le gouvernement français va tenir sa promesse. « Je lui fais confiance pour présenter ensuite un budget 2018 qui lui permette de passer pour le coup clairement en dessous de 3%, ce qui permettra à la France de sortir de la procédure de déficit excessif », a poursuivi Pierre Moscovici. Edouard Philippe doit donner les grandes lignes de ses mesures d'économie ce mardi durant son discours de politique générale.