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En février, le déficit commercial s'était hissé à 3,8 milliards d'euros… et il s'est aggravé le mois suivant en rajoutant un milliard de plus à 4,9 milliards. Les Douanes expliquent que cette hausse est due aux importations énergétiques ainsi qu'à l'industrie pharmaceutique qui a exceptionnellement augmenté ses approvisionnements, notamment en provenance d'Autriche (une « poussée considérable » d'achat de principes actifs), précise les Douanes.
Sur les douze derniers mois (s'achevant fin mars), le déficit cumulé est de 59,6 milliards d'euros, ce qui reste mieux que sur l'année 2013 où le déficit avait atteint 60,8 milliards. Ça n'est cependant pas particulièrement glorieux. Ce d'autant que les exportations n'ont pas vraiment progressé en mars, avec 36,4 milliards d'euros enregistrés le mois dernier, soit 0,2 milliard de plus qu'en février.
Tout n'est cependant pas si noir. Les produits pétroliers raffinés, les métaux, l'automobile, les machines industrielles ainsi que le matériel de guerre (il en faut pour tous les goûts) s'exportent bien en mars, et même mieux qu'en février. Autres secteurs prometteurs, les exportations de documentation technique, de bijoux et d'oeuvres d'art sont « ponctuellement élevées », d'après le communiqué.