Au tournant des années 2000, les directions immobilières étaient encore principalement une fonction de support pour le développement des entreprises. En 2010, « L’observatoire des directions immobilières » publié par Ernst & Young en partenariat avec l’Association des directeurs immobiliers (ADI) révèle toute l’ampleur de l’évolution de cette fonction d’entreprise désormais rattachée aux plus hautes instances stratégiques.
D’après l’étude, « 80% des répondants déclarent qu’une direction spécifique est chargée de l’immobilier dans l’entreprise » et lorsque ce n’est pas le cas, elle est « exercée dans 60% des cas par les directions stratégiques de l’entreprise ». Les directions immobilières sont donc devenues des centres névralgiques dans la structure des entreprises françaises. À ce titre, elles sont d’ailleurs rattachées à 52,5% à la direction générale.
Désormais, les directions immobilières font également partie intégrante de la stratégie financière de leurs entreprises. En effet, « 90% des répondants déclarent que leur sont assignés des objectifs ayant pour vocation d’améliorer la trésorerie de l’entreprise ». Principaux domaines de compétence de ces directions, l’acquisition, la valorisation et la cession d’actifs immobiliers sont donc véritablement devenus un « levier » financier pour les entreprises.
L’évolution des directions immobilières est aussi marquée par l’amplification du phénomène d’externalisation. Parmi les fonctions les plus externalisées, on en trouve paradoxalement qui cœur du métier de l’immobilier. L’« expertise des bâtiments » est citée par 66,5% des répondants, puis l’ « architecture » citée par 64,5% d’entre eux, ou encore la « commercialisation » cité à 41%.
Inversement, les fonctions à caractère financier sont très peu externalisées. Le financement et les études financières ne font l’objet d’une externalisation que pour 6 et 5% des répondants respectivement. Corrélativement avec les missions financières qui lui sont attribuées, les directions immobilières se sont donc recentrées autour des fonctions idoines.
L’externalisation est manifestement une tendance durable au sein direction immobilière. D’après l’étude d’Ernst & Young en effet, « près de 82% des répondants ne prévoient pas de réintégrer les missions externalisées ». Pour autant cela ne signifie pas que le besoin en compétence de ces directions soit amoindri. Bien au contraire, celles-ci se reposent donc plus que jamais sur le conseil pour faire face à un environnement changeant.
Le milieu de l’immobilier fait face à une multiplication des normes. L’évolution rapide des normes juridiques notamment recouvre une réalité fiscale mais aussi pénale. En vertu de l’article 222-19 du code pénal par exemple, une chef d’entreprise peut encourir une peine de prison si un salarié se blesse sur un site mal sécurisé. « Une maîtrise totale de ces enjeux implique que les opérateurs actualisent régulièrement leurs connaissance » en matière légale l’étude avance-t-elle. Et d’ailleurs, 60% des 300 directions immobilières interrogées se disent en charge des questions juridiques liées à l’immobilier.
La question environnementale est aussi au centre des préoccupations des directions immobilières. L’enjeu est pour elle de concilier le résultat financier avec des obligations renouvelées en matière d’écologie. Toutefois malgré le coût plus élevé des « surfaces vertes », les contraintes de développement durable sont perçues par 70 des répondants comme une opportunité. Les biens estampillés Haute Qualité Environnementale (HQE) sont d’ailleurs identifié comme des valeurs de choix pour les directions immobilières dont 43% déclaraient en 2010 avoir le projet d’acquérir ou de louer des locaux HQE dans les 24 prochains à venir.
Enfin, la gestion du risque apparaît comme un nouveau une fonction en développement au seinss des directions immobilières. D’après l’étude, 62% des répondants déclarent disposer de procédures internes pour parer à la probabilité et à l’impact des risques liés à leur activité. Néanmoins parmi ces directions, on trouve un pourcentage égal (47,5%) de professionnels qui exercent la gestion du risque à l’aide d’audits internes réguliers et de professionnels la pratiquant de manière non formalisée et non systématique. Pour autant plus de deux tiers des répondants affirment être régulièrement sollicités par leur direction générale ou leur direction administrative et financière au sujet de la gestion du risque. Cette problématique est donc un enjeu identifié pour les entreprises et son traitement évolue vraisemblablement en direction du plus de systématicité.
Devenue véritablement stratégique au cœur des entreprises, la direction immobilière réponds désormais à de nouveaux objectifs et notamment celui de générer de la valeur. Elle s’expose également à de nouvelle responsabilité. En effet, le code pénal, le code de l’environnement et le droit de l’urbanisme attribue à l’entreprise des devoirs étendus en matière de sécurité des salariés, et de préservation de l’environnement Une connaissance de l’environnement légal est donc cruciale dans un contexte où la responsabilité du chef d’entreprise est engagée si un salarié se blesse sur un chantier par exemple. Ainsi, la gestion du risque s’impose également comme une attribution nouvelle des directions immobilières. Au cours des dix dernières années, le travail ces directions a indéniablement gagné en technicité si bien que leur position est aujourd’hui centrale tant dans l’organigramme des entreprises que dans leur bilan.
D’après l’étude, « 80% des répondants déclarent qu’une direction spécifique est chargée de l’immobilier dans l’entreprise » et lorsque ce n’est pas le cas, elle est « exercée dans 60% des cas par les directions stratégiques de l’entreprise ». Les directions immobilières sont donc devenues des centres névralgiques dans la structure des entreprises françaises. À ce titre, elles sont d’ailleurs rattachées à 52,5% à la direction générale.
Désormais, les directions immobilières font également partie intégrante de la stratégie financière de leurs entreprises. En effet, « 90% des répondants déclarent que leur sont assignés des objectifs ayant pour vocation d’améliorer la trésorerie de l’entreprise ». Principaux domaines de compétence de ces directions, l’acquisition, la valorisation et la cession d’actifs immobiliers sont donc véritablement devenus un « levier » financier pour les entreprises.
L’évolution des directions immobilières est aussi marquée par l’amplification du phénomène d’externalisation. Parmi les fonctions les plus externalisées, on en trouve paradoxalement qui cœur du métier de l’immobilier. L’« expertise des bâtiments » est citée par 66,5% des répondants, puis l’ « architecture » citée par 64,5% d’entre eux, ou encore la « commercialisation » cité à 41%.
Inversement, les fonctions à caractère financier sont très peu externalisées. Le financement et les études financières ne font l’objet d’une externalisation que pour 6 et 5% des répondants respectivement. Corrélativement avec les missions financières qui lui sont attribuées, les directions immobilières se sont donc recentrées autour des fonctions idoines.
L’externalisation est manifestement une tendance durable au sein direction immobilière. D’après l’étude d’Ernst & Young en effet, « près de 82% des répondants ne prévoient pas de réintégrer les missions externalisées ». Pour autant cela ne signifie pas que le besoin en compétence de ces directions soit amoindri. Bien au contraire, celles-ci se reposent donc plus que jamais sur le conseil pour faire face à un environnement changeant.
Le milieu de l’immobilier fait face à une multiplication des normes. L’évolution rapide des normes juridiques notamment recouvre une réalité fiscale mais aussi pénale. En vertu de l’article 222-19 du code pénal par exemple, une chef d’entreprise peut encourir une peine de prison si un salarié se blesse sur un site mal sécurisé. « Une maîtrise totale de ces enjeux implique que les opérateurs actualisent régulièrement leurs connaissance » en matière légale l’étude avance-t-elle. Et d’ailleurs, 60% des 300 directions immobilières interrogées se disent en charge des questions juridiques liées à l’immobilier.
La question environnementale est aussi au centre des préoccupations des directions immobilières. L’enjeu est pour elle de concilier le résultat financier avec des obligations renouvelées en matière d’écologie. Toutefois malgré le coût plus élevé des « surfaces vertes », les contraintes de développement durable sont perçues par 70 des répondants comme une opportunité. Les biens estampillés Haute Qualité Environnementale (HQE) sont d’ailleurs identifié comme des valeurs de choix pour les directions immobilières dont 43% déclaraient en 2010 avoir le projet d’acquérir ou de louer des locaux HQE dans les 24 prochains à venir.
Enfin, la gestion du risque apparaît comme un nouveau une fonction en développement au seinss des directions immobilières. D’après l’étude, 62% des répondants déclarent disposer de procédures internes pour parer à la probabilité et à l’impact des risques liés à leur activité. Néanmoins parmi ces directions, on trouve un pourcentage égal (47,5%) de professionnels qui exercent la gestion du risque à l’aide d’audits internes réguliers et de professionnels la pratiquant de manière non formalisée et non systématique. Pour autant plus de deux tiers des répondants affirment être régulièrement sollicités par leur direction générale ou leur direction administrative et financière au sujet de la gestion du risque. Cette problématique est donc un enjeu identifié pour les entreprises et son traitement évolue vraisemblablement en direction du plus de systématicité.
Devenue véritablement stratégique au cœur des entreprises, la direction immobilière réponds désormais à de nouveaux objectifs et notamment celui de générer de la valeur. Elle s’expose également à de nouvelle responsabilité. En effet, le code pénal, le code de l’environnement et le droit de l’urbanisme attribue à l’entreprise des devoirs étendus en matière de sécurité des salariés, et de préservation de l’environnement Une connaissance de l’environnement légal est donc cruciale dans un contexte où la responsabilité du chef d’entreprise est engagée si un salarié se blesse sur un chantier par exemple. Ainsi, la gestion du risque s’impose également comme une attribution nouvelle des directions immobilières. Au cours des dix dernières années, le travail ces directions a indéniablement gagné en technicité si bien que leur position est aujourd’hui centrale tant dans l’organigramme des entreprises que dans leur bilan.