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Encore une fois la DGCCRF s’intéresse à la grande distribution et à ses pratiques agressives et la publication de cette note survient quelques jours seulement après des émeutes ayant eu lieu chez Intermarché à cause d’une promotion sur le Nutella. Mais cette note concernant Leclerc date de novembre 2017 soit avant le micro-scandale d’Intermarché.
La DGCCRF estime que les pratiques de Leclerc sont de plus en plus agressives envers ses fournisseurs ce qui lui permettrait de baisser les prix dans ses magasins. Selon les informations de RMC, Leclerc demanderait des réductions allant jusqu’à 5 % aux fournisseurs, deux à cinq fois plus qu’en 2016. Une pratique qui semble contredire les engagements de Leclerc qui a signé la charte des EGA (Etats Généraux de l’Alimentation) visant à garantir un revenu décent aux agriculteurs.
Autre pratique, cette fois nouvelle, identifiée par Bercy : la délocalisation des achats. Leclerc négocierait en Belgique via sa centrale d’achat Eurelec immatriculée à Bruxelles ce qui lui permettrait d’éviter la législation en vigueur en France et les possibles sanctions qui pèsent sur le secteur en cas de pratiques trop agressives.
Bercy n’a pas communiqué sur l’affaire et il est donc impossible de savoir si une enquête a été ouverte, mais la DGCCRF s’inquiète, notamment de cette nouvelle pratique. Interrogé sur la question le 31 janvier 2017 par RMC et BFMTV, le PDG de Leclerc dément en bloc estimant qu’aucune baisse n’a été demandé sur les produits français et qu’il s’agit là d’un « jeu de poker de menteur » de la part de la DGCCRF.
La DGCCRF estime que les pratiques de Leclerc sont de plus en plus agressives envers ses fournisseurs ce qui lui permettrait de baisser les prix dans ses magasins. Selon les informations de RMC, Leclerc demanderait des réductions allant jusqu’à 5 % aux fournisseurs, deux à cinq fois plus qu’en 2016. Une pratique qui semble contredire les engagements de Leclerc qui a signé la charte des EGA (Etats Généraux de l’Alimentation) visant à garantir un revenu décent aux agriculteurs.
Autre pratique, cette fois nouvelle, identifiée par Bercy : la délocalisation des achats. Leclerc négocierait en Belgique via sa centrale d’achat Eurelec immatriculée à Bruxelles ce qui lui permettrait d’éviter la législation en vigueur en France et les possibles sanctions qui pèsent sur le secteur en cas de pratiques trop agressives.
Bercy n’a pas communiqué sur l’affaire et il est donc impossible de savoir si une enquête a été ouverte, mais la DGCCRF s’inquiète, notamment de cette nouvelle pratique. Interrogé sur la question le 31 janvier 2017 par RMC et BFMTV, le PDG de Leclerc dément en bloc estimant qu’aucune baisse n’a été demandé sur les produits français et qu’il s’agit là d’un « jeu de poker de menteur » de la part de la DGCCRF.