Une organisation supra-nationale
pixabay/williamcho
L’importance de l’OMC est notoire : l’organisation a résolu, par le biais de son tribunal, quelques 600 conflits entre pays depuis sa création, soit une trentaine par an. Et les États-Unis ne peuvent pas dire que l’OMC leur est hostile, dans la majorité des conflits les concernant ils ont eu gain de cause. Mais cela n’empêche pas Donald Trump de critique l’organisation pour son pouvoir qu’il juge trop important et, surtout, pour ses décisions concernant la Chine.
L’OMC pourrait même, en réalité, devenir une menace pour Trump et sa politique protectionniste : le président a sanctionné la Chine et menace de sanctionner la France. Si aucune action n’a été menée auprès de l’OMC, sa politique pourrait conduire les États-Unis sur le banc des accusés. Mais Donald Trump a désormais le champ libre : il a éliminé le problème à la source.
L’OMC pourrait même, en réalité, devenir une menace pour Trump et sa politique protectionniste : le président a sanctionné la Chine et menace de sanctionner la France. Si aucune action n’a été menée auprès de l’OMC, sa politique pourrait conduire les États-Unis sur le banc des accusés. Mais Donald Trump a désormais le champ libre : il a éliminé le problème à la source.
Pas de nomination de nouveaux juges
Comme tout tribunal de cette importance, celui de l’OMC a plusieurs juges ayant un mandat temporaire. Alors qu’il fallait le renouveler ou nommer de nouvelles personnes, l’administration Trump a tout simplement refusé. Résultat : le tribunal de l’OMC n’a plus qu’un juge et ne peut plus statuer sur les affaires en cours ou celles à venir.
« La situation actuelle ne veut pas dire qu'on ne peut plus régler ses différends à l'OMC, que tout ça c'est terminé, non, ce n'est pas nécessairement vrai. Cela veut juste dire qu'à l'avenir, ce sera différent. Tout va dépendre de ce que les membres de l'OMC vont décider maintenant » a déclaré Roberto Azevedo, à la tête de l’OMC. Mais, pour l’instant, personne ne sait ce qui sera décidé.
« La situation actuelle ne veut pas dire qu'on ne peut plus régler ses différends à l'OMC, que tout ça c'est terminé, non, ce n'est pas nécessairement vrai. Cela veut juste dire qu'à l'avenir, ce sera différent. Tout va dépendre de ce que les membres de l'OMC vont décider maintenant » a déclaré Roberto Azevedo, à la tête de l’OMC. Mais, pour l’instant, personne ne sait ce qui sera décidé.