Les annonces de ce mardi d’Emmanuel Macron n’ont laissé planer aucun doute sur le sujet, et le Premier ministre a assuré ce mercredi le « service après-vente » auprès de BFM TV. Oui, les taxes vont augmenter le 1er janvier. Le locataire de Matignon a été très clair : « On a fixé un cap et on va tenir ce cap ». L’objectif, celui de la trajectoire carbone, est d’aligner la fiscalité du diesel sur l’essence. « Et il y a ensuite cette taxe carbone sur laquelle beaucoup de gens s'étaient engagés pendant la présidentielle », a poursuivi le Premier ministre comme pour tacler les oppositions.
En revanche, Edouard Philippe a admis que les Français pouvaient avoir un sentiment de « double peine » : lorsque les cours du brut augmentent, les taxes aussi. Un mécanisme visant à équilibrer les prix à la pompe est en cours de réflexion chez les députés et les sénateurs. Le Premier ministre a expliqué : « Si dans le courant de l'année, il y a une envolée du prix de la matière première, alors dans ce cas-là, on peut revenir au niveau de la taxe qui a été fixé au 1er janvier de l'année en cours ». Reste maintenant à se mettre d’accord sur le fonctionnement de ce dispositif, ce qui risque de prendre du temps.
Edouard Philippe veut prendre toute sa part dans la consultation sur la transition écologique qui va durer trois mois. Il se dit même prêt à recevoir des représentants des « gilets jaunes », dont il comprend « l’impatience » pour la baisse du niveau des impôts et des taxes en France. Mais « je suis obligé de le faire lentement. On le fait. On a diminué de façon considérable les prélèvements qui pesaient sur le travail, on a diminué la taxe d'habitation. Je ne peux pas le faire à un rythme déraisonnable. On a une dette qui est à presque 100% du PIB. Je ne peux pas faire comme si ce n'était pas là ». D’ailleurs, il ne faudra pas s’attendre à un coup de pouce sur le Smic, seulement la revalorisation légale.
En revanche, Edouard Philippe a admis que les Français pouvaient avoir un sentiment de « double peine » : lorsque les cours du brut augmentent, les taxes aussi. Un mécanisme visant à équilibrer les prix à la pompe est en cours de réflexion chez les députés et les sénateurs. Le Premier ministre a expliqué : « Si dans le courant de l'année, il y a une envolée du prix de la matière première, alors dans ce cas-là, on peut revenir au niveau de la taxe qui a été fixé au 1er janvier de l'année en cours ». Reste maintenant à se mettre d’accord sur le fonctionnement de ce dispositif, ce qui risque de prendre du temps.
Edouard Philippe veut prendre toute sa part dans la consultation sur la transition écologique qui va durer trois mois. Il se dit même prêt à recevoir des représentants des « gilets jaunes », dont il comprend « l’impatience » pour la baisse du niveau des impôts et des taxes en France. Mais « je suis obligé de le faire lentement. On le fait. On a diminué de façon considérable les prélèvements qui pesaient sur le travail, on a diminué la taxe d'habitation. Je ne peux pas le faire à un rythme déraisonnable. On a une dette qui est à presque 100% du PIB. Je ne peux pas faire comme si ce n'était pas là ». D’ailleurs, il ne faudra pas s’attendre à un coup de pouce sur le Smic, seulement la revalorisation légale.