L’emploi ne se remet pas de la crise
Fin 2010 le monde compte déjà 200 millions de sans-emplois. Un niveau de chômage qui n'avait jusqu'alors jamais été atteint. C'est pourquoi le BIT a lancé un appel aux chefs d'État des pays du G20, les plus puissantes économies du monde, à coordonner leurs efforts. Il apparait en effet que 80 millions d'emplois devraient être créés rapidement, pour, envisager de retrouver le taux d'emploi d'avant crise. Cependant, les tendances indiquent que seulement 40 millions d’emplois pourront être créés par l’économie mondiale. Ce manque d'emploi pourrait créer des troubles sociaux, et le risque d'agitation s'amplifie déjà dans une quarantaine de pays, dont ceux avec une économie avancée. À savoir, certains pays de l'Union européenne et le monde arabe. La Chine montre également quelques signes d'agitation sociale, mais pour le moment sans gravité. Du côté de l'Amérique latine et de l'Afrique subsaharienne, la situation pour l'instant, reste stable.
40 millions d'emplois manquants : pourquoi ?
Le BIT, s'inquiète que l'économie ne puisse renouer avec les taux d'emploi d'avant crise. Ses projections et même les plus pessimistes témoignent d'une incapacité économique à créer suffisamment d’emplois. Ainsi, malgré la reprise, les experts du BIT estiment que la crise de l'emploi devrait s'intensifier et même être plus soutenue qu’en 2009, et ce, car les entreprises ont été fragilisées par la crise, et sont désormais en position de faiblesse. Les gouvernements, qui préfèrent des plans d'austérité à des plans de relance devraient intensifier la crise de l'emploi selon le BIT. Sans compter le manque de coordination des politiques des états, notamment ceux du G20. L'heure est donc à l'individualisme, chacun essayant de préserver son économie, et de renforcer sa compétitivité.
Comment soutenir l'emploi ?
Sachant que dans les économies avancées par exemple, 27,2 millions d'emplois devraient être créés, les analystes en prévoient seulement 2,5 millions, ainsi des mesures s'imposent. En effet, la pénurie d’emplois sera si profonde, qu’elle ne pourra que très difficilement être comblée. Il est donc essentiel de coordonner les politiques gouvernementales à l'échelle mondiale, les pays du G20, montrant l'exemple, pour éviter le pire. Car le pire peut encore être évité, si les états s'accordent par exemple à soutenir la demande par des augmentations de salaire généralisées, s'alignant sur l'excédent de leur balance commerciale. Une stratégie que pourraient par exemple adopter, la Chine, le Japon la Russie ou l'Allemagne. Pour résumer, ce sont des politiques axées sur l'emploi à un niveau mondial qu'il faut mettre en place. Une politique qui à l'image de celle des États-Unis, doit être tournée vers le dynamisme de l'investissement plutôt que vers l'austérité de précaution.
Fin 2010 le monde compte déjà 200 millions de sans-emplois. Un niveau de chômage qui n'avait jusqu'alors jamais été atteint. C'est pourquoi le BIT a lancé un appel aux chefs d'État des pays du G20, les plus puissantes économies du monde, à coordonner leurs efforts. Il apparait en effet que 80 millions d'emplois devraient être créés rapidement, pour, envisager de retrouver le taux d'emploi d'avant crise. Cependant, les tendances indiquent que seulement 40 millions d’emplois pourront être créés par l’économie mondiale. Ce manque d'emploi pourrait créer des troubles sociaux, et le risque d'agitation s'amplifie déjà dans une quarantaine de pays, dont ceux avec une économie avancée. À savoir, certains pays de l'Union européenne et le monde arabe. La Chine montre également quelques signes d'agitation sociale, mais pour le moment sans gravité. Du côté de l'Amérique latine et de l'Afrique subsaharienne, la situation pour l'instant, reste stable.
40 millions d'emplois manquants : pourquoi ?
Le BIT, s'inquiète que l'économie ne puisse renouer avec les taux d'emploi d'avant crise. Ses projections et même les plus pessimistes témoignent d'une incapacité économique à créer suffisamment d’emplois. Ainsi, malgré la reprise, les experts du BIT estiment que la crise de l'emploi devrait s'intensifier et même être plus soutenue qu’en 2009, et ce, car les entreprises ont été fragilisées par la crise, et sont désormais en position de faiblesse. Les gouvernements, qui préfèrent des plans d'austérité à des plans de relance devraient intensifier la crise de l'emploi selon le BIT. Sans compter le manque de coordination des politiques des états, notamment ceux du G20. L'heure est donc à l'individualisme, chacun essayant de préserver son économie, et de renforcer sa compétitivité.
Comment soutenir l'emploi ?
Sachant que dans les économies avancées par exemple, 27,2 millions d'emplois devraient être créés, les analystes en prévoient seulement 2,5 millions, ainsi des mesures s'imposent. En effet, la pénurie d’emplois sera si profonde, qu’elle ne pourra que très difficilement être comblée. Il est donc essentiel de coordonner les politiques gouvernementales à l'échelle mondiale, les pays du G20, montrant l'exemple, pour éviter le pire. Car le pire peut encore être évité, si les états s'accordent par exemple à soutenir la demande par des augmentations de salaire généralisées, s'alignant sur l'excédent de leur balance commerciale. Une stratégie que pourraient par exemple adopter, la Chine, le Japon la Russie ou l'Allemagne. Pour résumer, ce sont des politiques axées sur l'emploi à un niveau mondial qu'il faut mettre en place. Une politique qui à l'image de celle des États-Unis, doit être tournée vers le dynamisme de l'investissement plutôt que vers l'austérité de précaution.