Le géant américain GE a présenté aux instances représentatives du personnel son projet d’évolution de l’organisation de ses activités gaz et fonctions support, qui va consister à supprimer 1 044 postes, en particulier en région parisienne (Boulogne-Billancourt) et surtout, à Belfort. Le groupe, qui fabrique des turbines à gaz à Belfort, emploie sur site 4 000 personnes, dont 1 900 rien que pour cette activité spécifique. Selon des élus locaux, plus de la moitié des salariés de l’activité gaz sont concernés par ce plan de réorganisation. Un coup très dur pour le territoire, mais aussi pour la filière énergie en France.
L’annonce passe mal, non seulement auprès des syndicats et des élus locaux bien sûr, mais aussi au gouvernement. Le dossier GE est en effet très politique, puisque c’est Emmanuel Macron, alors ministre de l’Économie, qui s’était chargé de la vente de la branche énergie d’Alstom fin 2015. Au début de l’année suivante, General Electric a emporté le morceau, en promettant au passage des embauches, soit la création d’un millier d’emplois. Avec l’annonce du plan de suppressions de postes, on n’en prend pas le chemin.
Depuis Bruxelles, le chef de l’État a assuré que le gouvernement se montrerait « extrêmement vigilant » quant au respect des engagements pris par GE. Emmanuel Macron avait écrit début mai aux élus locaux que Belfort disposait d’atouts, mais que le contexte économique était difficile. Le site de turbines pouvait se diversifier dans les secteurs de l’aéronautique ou de l’hydrogène, indiquait-il également. Bruno Le Maire, le ministre de l’Économie, a lui douché les espoirs des syndicats, en déclarant que le secteur des turbines à gaz ne présentait aucun débouché.
L’annonce passe mal, non seulement auprès des syndicats et des élus locaux bien sûr, mais aussi au gouvernement. Le dossier GE est en effet très politique, puisque c’est Emmanuel Macron, alors ministre de l’Économie, qui s’était chargé de la vente de la branche énergie d’Alstom fin 2015. Au début de l’année suivante, General Electric a emporté le morceau, en promettant au passage des embauches, soit la création d’un millier d’emplois. Avec l’annonce du plan de suppressions de postes, on n’en prend pas le chemin.
Depuis Bruxelles, le chef de l’État a assuré que le gouvernement se montrerait « extrêmement vigilant » quant au respect des engagements pris par GE. Emmanuel Macron avait écrit début mai aux élus locaux que Belfort disposait d’atouts, mais que le contexte économique était difficile. Le site de turbines pouvait se diversifier dans les secteurs de l’aéronautique ou de l’hydrogène, indiquait-il également. Bruno Le Maire, le ministre de l’Économie, a lui douché les espoirs des syndicats, en déclarant que le secteur des turbines à gaz ne présentait aucun débouché.