Financement des dépenses publiques grâce à l'éolien et au solaire
Il y a 20 ans, l'État mettait en place un mécanisme de soutien aux énergies renouvelables. Ce dispositif garantit un prix d'achat de l'électricité aux opérateurs d'énergies renouvelables. En contrepartie, lorsque les prix du marché dépassent le prix garanti, les opérateurs reversent la différence aux pouvoirs publics. Une stratégie profitable pour l'État, notamment lorsque les prix de l'électricité atteignent des niveaux record sur les marchés, comme ce fut le cas en 2022.
En 2023, malgré un contexte économique difficile, le soutien aux énergies renouvelables devrait générer des recettes de 13,7 milliards d'euros pour l'État français, selon les estimations de la CRE. Ces recettes significatives représentent un financement clé, couvrant environ 50% des dépenses publiques liées aux boucliers tarifaires et amortisseurs. Le bouclier tarifaire aurait coûté deux fois plus cher à l'État sans ce soutien à l'éolien et au solaire.
En 2023, malgré un contexte économique difficile, le soutien aux énergies renouvelables devrait générer des recettes de 13,7 milliards d'euros pour l'État français, selon les estimations de la CRE. Ces recettes significatives représentent un financement clé, couvrant environ 50% des dépenses publiques liées aux boucliers tarifaires et amortisseurs. Le bouclier tarifaire aurait coûté deux fois plus cher à l'État sans ce soutien à l'éolien et au solaire.
Les énergies renouvelables, un choix stratégique pour l'avenir
Cependant, la CRE note que ces recettes auraient pu être plus élevées. Les charges associées au soutien des énergies renouvelables électriques et gazières ont connu une baisse de 25 milliards par rapport aux prévisions du 3 novembre 2022, principalement en raison de la forte baisse des prix de gros sur les marchés de l'électricité.
Au-delà de 2023, le soutien de l'État aux énergies renouvelables reste un choix stratégique profitable sur le long terme. En novembre dernier, la CRE prévoyait que les filières d'énergies renouvelables en métropole continentale représenteraient un revenu cumulé pour l'État de 30,9 milliards d'euros pour 2022 et 2023. Ces recettes, issues des énergies renouvelables, contribuent significativement au financement des dépenses liées à la protection des consommateurs via les boucliers tarifaires, ainsi qu'aux mesures d'amortissement pour les entreprises.
Au-delà de 2023, le soutien de l'État aux énergies renouvelables reste un choix stratégique profitable sur le long terme. En novembre dernier, la CRE prévoyait que les filières d'énergies renouvelables en métropole continentale représenteraient un revenu cumulé pour l'État de 30,9 milliards d'euros pour 2022 et 2023. Ces recettes, issues des énergies renouvelables, contribuent significativement au financement des dépenses liées à la protection des consommateurs via les boucliers tarifaires, ainsi qu'aux mesures d'amortissement pour les entreprises.