Une relance verte après le coronavirus
Début mai, dans une tribune publiée par Le Monde, 90 chefs d'entreprises parmi les plus importantes en France demandaient au gouvernement la mise en place d'une « relance verte » pour redresser l'économie du pays après les deux mois de confinement. Elisabeth Borne les prend au mot : dans un courrier de trois pages, elle leur demande de prendre des engagements pour lutter contre le réchauffement climatique. « Je les appelle à démontrer leurs engagements avec des mesures concrètes que j'ai listées. Je souhaite être à la fois exigeante et constructive », explique la ministre de la Transition écologique dans le Journal du Dimanche.
Parmi les engagements immédiats que ces dirigeants pourraient prendre, Elisabeth Borne liste par exemple un forfait de 400 € pour les salariés se rendant au travail en vélo ou en covoiturage, la mise à disposition d'un menu végétarien par semaine, ou encore le remplacement des chaudières au fioul. La ministre veut aussi entendre des mesures de plus long terme qui aideraient la France à atteindre l'objectif de la neutralité carbone et une économie circulaire à 100% à l'horizon 2050. Les grands patrons pourront piocher des idées dans les annexes du courrier de la ministre, qui contient une série de mesures souhaitées.
Parmi les engagements immédiats que ces dirigeants pourraient prendre, Elisabeth Borne liste par exemple un forfait de 400 € pour les salariés se rendant au travail en vélo ou en covoiturage, la mise à disposition d'un menu végétarien par semaine, ou encore le remplacement des chaudières au fioul. La ministre veut aussi entendre des mesures de plus long terme qui aideraient la France à atteindre l'objectif de la neutralité carbone et une économie circulaire à 100% à l'horizon 2050. Les grands patrons pourront piocher des idées dans les annexes du courrier de la ministre, qui contient une série de mesures souhaitées.
Une conférence en juin
La tribune comprend les noms de nombreux grands chefs d'entreprises : les dirigeants d'Airbus, Thales, Renault, Michelin ou encore EDF ont signé, tout comme des patrons des secteurs du luxe, de la banque, de l'agroalimentaire, et même le président du Medef. L'organisation de Geoffroy Roux de Bézieux plaidait pourtant, dans un autre courrier, pour un report de six mois de plusieurs mesures en faveur de l'environnement pour les entreprises des secteurs les plus touchés par la crise…
Elisabeth Borne propose également aux 90 patrons une rencontre au ministère de la Transition écologique, afin qu'ils puissent annoncer et officialiser leurs engagements. Une conférence qui pourrait se dérouler courant juin. Ce sera une manière de mettre un peu plus de pression sur les épaules des chefs d'entreprises.
Elisabeth Borne propose également aux 90 patrons une rencontre au ministère de la Transition écologique, afin qu'ils puissent annoncer et officialiser leurs engagements. Une conférence qui pourrait se dérouler courant juin. Ce sera une manière de mettre un peu plus de pression sur les épaules des chefs d'entreprises.