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La Banque centrale européenne y veillera, elle qui a lancé son programme d’assouplissement monétaire (« quantitative easing », QE) qui consiste à acheter des actifs à tour de bras. Les courtiers, qui préfèrent ne pas attendre de voir un éventuel et peu probable rebond (à court terme, du moins) de l’euro, relaient cette volonté à la baisse en vendant leurs stocks de monnaie unique. De fait, la parité pourrait bien arriver dès la fin de semaine, préviennent les analystes. Il faut dire que la BCE a mis les petits plats dans les grands. Lundi, l’institution de Francfort a lancé son programme QE, qui prévoit l’acquisition de 60 milliards d’actifs chaque mois jusqu’au mois de septembre 2016… et plus encore au besoin. Cette injection massive de liquidités a pour effet de faire gonfler la masse monétaire en Europe et partant, d’en baisser la valeur. D’autres problèmes conjoncturels sont également en cause, comme l’incertitude qui pèse toujours en Grèce : les négociations entre le gouvernement grec et les bailleurs de fonds se poursuivent dans la difficulté, le pays ayant de gros besoins pour financer sa dette. C’est sans oublier la situation économique aux États-Unis, qui est florissante et qui pousse le dollar vers le bas, sur fond de rumeur persistante sur une hausse des taux de la Fed.