Opération séduction pour le leader du VTC dans le monde ! Lors d’une conférence à Munich, le PDG de la marque, Travis Kalanick, a indiqué vouloir créer 50 000 emplois dans toute l’Europe. Une déclaration censée séduire les pays européens dans lesquels Uber est poursuivi en justice.
Sur le front de l’emploi, Uber peut en effet se targuer d’avoir obtenu de bons résultats. L’entreprise a ainsi créé 7 600 emplois à plein temps à San Francisco, 13 750 emplois à New York et 10 000 emplois à Londres, encore à plein temps. A Paris, Uber se targue d’avoir créé 3 500 emplois. Des résultats qui poussent l’entreprise à séduire aujourd’hui l’Europe, en guerre contre les VTC.
L’autre point sur lequel Uber a insisté, c’est l’aspect écologique. L’entreprise américaine précise qu’en développant son service de VTC, elle réduira naturellement les émissions de gaz à effet de serre. Notamment grâce à son service UberPool, qui mise sur le covoiturage pour réduire les déplacements de voiture. « Si nous pouvons réduire le nombre de voitures grâce à des services tels qu’Ubert, nous réduirons le trafic, les problèmes de parking et les émissions de CO2 » précise son PDG.
Reste à savoir si ces déclarations auront convaincu. Uber est actuellement poursuivi en France, en Espagne, aux Pays-Bas. Pour survivre, l’entreprise doit convaincre les grandes capitales européennes de relâcher leur réglementation.