Les 850 salariés de l’usine de Blanquefort produisent des boîtes de vitesse. Ces emplois vont se retrouver sur le carreau à compter du mois d’août prochain, Ford ayant décidé de rejeter l’offre de reprise, la seule sur la table, du groupe belge Punch. Celle-ci mettait en œuvre la sauvegarde de 400 emplois et elle était soutenue par l’État et les collectivités locales, qui s’étaient engagés à injecter 15 millions d’euros pour soutenir l’emploi sur place.
Malgré ces assurances, et le fait que Punch ait repris il y a cinq ans, et avec succès, une usine de boîtes de vitesse de General Motors à Strasbourg, Ford a préféré mettre en œuvre un plan social à Blanquefort. Provoquant l’incompréhension et la colère des salariés, et la consternation chez les politiques. Le maire de Bordeaux, Alain Juppé, a ainsi demandé « instamment » à Ford de « reconsidérer sa position et donner au site de Blanquefort et à ses salariés un avenir en acceptant et aidant la reprise ». Mais la réaction la plus virulente est venue de Bruno Le Maire ; lors de la séance des questions au Sénat, il a laissé exploser sa colère : « Je suis révolté, je suis écoeuré par cette décision qui ne se justifie que par la décision de Ford de faire monter son cours de Bourse ».
Le ministre de l’Économie a aussi « dénoncé la lâcheté de Ford », qui n’a « même pas eu le courage de prendre le ministre de l'Economie et des Finances au téléphone » ces trois derniers jours. En octobre, Ford rejetait déjà l’offre de reprise de Punch, assurant que son plan social était plus intéressant pour les salariés. Outre l’aide financière des autorités, la majorité des syndicats a accepté des conditions sociales à la baisse pour que Ford reste sur place. Sans succès.
Malgré ces assurances, et le fait que Punch ait repris il y a cinq ans, et avec succès, une usine de boîtes de vitesse de General Motors à Strasbourg, Ford a préféré mettre en œuvre un plan social à Blanquefort. Provoquant l’incompréhension et la colère des salariés, et la consternation chez les politiques. Le maire de Bordeaux, Alain Juppé, a ainsi demandé « instamment » à Ford de « reconsidérer sa position et donner au site de Blanquefort et à ses salariés un avenir en acceptant et aidant la reprise ». Mais la réaction la plus virulente est venue de Bruno Le Maire ; lors de la séance des questions au Sénat, il a laissé exploser sa colère : « Je suis révolté, je suis écoeuré par cette décision qui ne se justifie que par la décision de Ford de faire monter son cours de Bourse ».
Le ministre de l’Économie a aussi « dénoncé la lâcheté de Ford », qui n’a « même pas eu le courage de prendre le ministre de l'Economie et des Finances au téléphone » ces trois derniers jours. En octobre, Ford rejetait déjà l’offre de reprise de Punch, assurant que son plan social était plus intéressant pour les salariés. Outre l’aide financière des autorités, la majorité des syndicats a accepté des conditions sociales à la baisse pour que Ford reste sur place. Sans succès.