La commission de régulation de l’énergie, qui propose chaque mois au gouvernement une hausse (ou une baisse) des tarifs réglementés du gaz avait conseillé une progression de 6,5% des prix au 1er juillet. Les pouvoirs publics ont décidé d’aller encore au-delà, pour une raison simple : les cours des énergies et en particulier du pétrole ne cessent d’augmenter. Or, le prix du gaz est indexé en grande partie sur la variation de ces cours. Les raisons de cette hausse du pétrole sont nombreuses, à commencer par le contexte géopolitique qui se tend à cause de la politique de Donald Trump.
Le rétablissement des sanctions contre l’Iran a provoqué une progression continue des cours du pétrole (le baril a frôlé les 80 $, du jamais vu depuis 2014). Par ailleurs, la situation en Libye ainsi que les interrogations concernant la capacité des pays de l’Opep d’augmenter leur production enchérissent encore le cours du pétrole. Le résultat est donc cette hausse spectaculaire des tarifs réglementés du gaz en France.
« Cette année, les coûts de fourniture du gaz naturel sont en augmentation sensible, notamment du fait de la hausse du prix du gaz naturel sur les marchés, dans le contexte de la hausse des produits pétroliers », a expliqué le ministère de la Transition écologique et solidaire. Qui se dit toutefois vigilant aux coûts d’Engie et « rappelle la nécessité de leur maîtrise ». Les tarifs réglementés du gaz sont voués à disparaitre d’ici 2023, en vertu d’une décision du Conseil d’État qui les a jugés contraires au droit européen.
Le rétablissement des sanctions contre l’Iran a provoqué une progression continue des cours du pétrole (le baril a frôlé les 80 $, du jamais vu depuis 2014). Par ailleurs, la situation en Libye ainsi que les interrogations concernant la capacité des pays de l’Opep d’augmenter leur production enchérissent encore le cours du pétrole. Le résultat est donc cette hausse spectaculaire des tarifs réglementés du gaz en France.
« Cette année, les coûts de fourniture du gaz naturel sont en augmentation sensible, notamment du fait de la hausse du prix du gaz naturel sur les marchés, dans le contexte de la hausse des produits pétroliers », a expliqué le ministère de la Transition écologique et solidaire. Qui se dit toutefois vigilant aux coûts d’Engie et « rappelle la nécessité de leur maîtrise ». Les tarifs réglementés du gaz sont voués à disparaitre d’ici 2023, en vertu d’une décision du Conseil d’État qui les a jugés contraires au droit européen.