France Loisirs criblée de dettes
Pixabay/LubosHouska
France Loisir est passée tout près de la faillite, même si le plan de reprise prévoit beaucoup de casse sociale. Fin octobre 2021, et depuis le début de l’année, le déficit du groupe se chiffrait à 14 millions d’euros, auxquels s’ajoutent les 7,7 millions d’euros de pertes de 2020… plus de 20 millions d’euros de dettes en deux ans, donc, dans un marché en plein déclin.
Pourtant France Loisir avait culminé à 4,5 millions d’adhérents dans les années 1990, soit vingt ans seulement après sa création. Mais Internet est passé par là, la vente en ligne et les rayons des supermarchés qui proposent des livres aussi... Déjà en 2015, Actissia, maison-mère de France Loisir, faisait l’objet d’une reprise qui n’a pas réussi. En 2017, c’est le redressement judiciaire, puis des grèves, la crise et, finalement, la pandémie.
Pourtant France Loisir avait culminé à 4,5 millions d’adhérents dans les années 1990, soit vingt ans seulement après sa création. Mais Internet est passé par là, la vente en ligne et les rayons des supermarchés qui proposent des livres aussi... Déjà en 2015, Actissia, maison-mère de France Loisir, faisait l’objet d’une reprise qui n’a pas réussi. En 2017, c’est le redressement judiciaire, puis des grèves, la crise et, finalement, la pandémie.
600 emplois et plus de 100 boutiques supprimés
Face au mur, France Loisir est placée en liquidation judiciaire avec maintient de l’activité le 25 octobre 2021. Plusieurs grands noms de l’édition, dont Reworld Media, se disent intéressés, mais le tribunal de commerce de Paris décide de pencher pour l’offre à 2 millions d’euros de la Financière Trésor Patrimoine. Une offre à minima.
Validée, l’offre de reprise prévoit en effet la suppression de 600 emplois sur les 800 que compte le groupe, ainsi que la fermeture de 108 des 122 magasins France Loisirs en France. Sous la bannière de sa nouvelle maison-mère, spécialisée dans la vente par correspondance, France Loisir devra se réinventer et se moderniser pour attirer une nouvelle clientèle, plus jeune.
Validée, l’offre de reprise prévoit en effet la suppression de 600 emplois sur les 800 que compte le groupe, ainsi que la fermeture de 108 des 122 magasins France Loisirs en France. Sous la bannière de sa nouvelle maison-mère, spécialisée dans la vente par correspondance, France Loisir devra se réinventer et se moderniser pour attirer une nouvelle clientèle, plus jeune.