Pour son étude, Deloitte s’est penché sur le cas de 250 entreprises mondiales spécialisées dans la grande distribution. Sur l’ensemble des premières entreprises considérées par ce cabinet, on trouve d’ailleurs une entreprise française, une britannique, trois allemandes et cinq américaines. Ainsi dans ce classement de tête dominé par les États-Unis, Carrefour S.A. se hisse en deuxième position avec un chiffre d’affaires s’élevant à 115 277 millions de dollars en 2011. La firme française est donc parvenue à damer le pion au britannique Tesco PLC, dont le chiffre d’affaires pesait pour 103 244 millions de dollars. Elle est en revanche dépassée de loin par l’américain Wal-Mart et ses 446 950 millions de dollars de CA.
Il y a de quoi se réjouir pour les entreprises de ce secteur. Le marché de la grande distribution est en effet en pleine ébullition. Deloitte a relevé que le chiffre d’affaires cumulé des 250 entreprises étudiées ici atteignait 4 trillions de dollars pour l’exercice 2011. Cela correspond à une croissance de 5,1 % des ventes par rapport à l’exercice précédent. Un chiffre qui laisse penser que la crise a relativement épargné ce secteur d’activité.
Ce tableau enthousiaste doit toutefois être nuancé. Bien classée dans un top 5 que se partagent des firmes américaines, allemandes et britanniques, l’Europe n’a pas à rougir de ses performances. Mais les pays développés figurent parmi les zones où la consommation est des plus atones. C’est donc dans le monde en développement que se livre aujourd’hui la bataille de la grande distribution.
Deloitte explique que l’essor des classes moyennes dans les pays en développement est la locomotive qui tire le marché mondial de la grande distribution. Associé chez Deloitte France, Stéphane Rimbeuf commente ainsi : « sur les grands marchés émergents tels que la Chine, on estime qu’au moins 70 millions de nouveaux consommateurs viendront s’ajouter chaque année à la classe moyenne mondiale ».
En vertu de ce constat, les entreprises ont ainsi intensifié leur déploiement international. « Les 250 plus grands groupes de distribution opèrent en moyenne dans 9 pays (contre 5 en 2000), et réalisent 23,8 % de leur activité à l’étranger (versus 13 % en 2000) », explique Deloitte. Les challengers du marché ne sont pas exclus de cette tendance puisqu’en 2011 « 80 des distributeurs ayant investi à l’étranger sont originaires des pays développés ».
Du fait du poids croissant de la consommation des pays émergents, le nombre d’enseignes asiatiques et africaines intégrant le classement de Deloitte tend à augmenter. Aussi, les champions historiques du marché s’emploient à développer leur présence dans ces nouveaux Eldorados. La tendance à l’internationalisation sur le marché de la grande distribution est donc forte, et il y a toutes les raisons de penser qu’elle le restera, tant les marchés européens et américains stagnent depuis quelques années.
Il y a de quoi se réjouir pour les entreprises de ce secteur. Le marché de la grande distribution est en effet en pleine ébullition. Deloitte a relevé que le chiffre d’affaires cumulé des 250 entreprises étudiées ici atteignait 4 trillions de dollars pour l’exercice 2011. Cela correspond à une croissance de 5,1 % des ventes par rapport à l’exercice précédent. Un chiffre qui laisse penser que la crise a relativement épargné ce secteur d’activité.
Ce tableau enthousiaste doit toutefois être nuancé. Bien classée dans un top 5 que se partagent des firmes américaines, allemandes et britanniques, l’Europe n’a pas à rougir de ses performances. Mais les pays développés figurent parmi les zones où la consommation est des plus atones. C’est donc dans le monde en développement que se livre aujourd’hui la bataille de la grande distribution.
Deloitte explique que l’essor des classes moyennes dans les pays en développement est la locomotive qui tire le marché mondial de la grande distribution. Associé chez Deloitte France, Stéphane Rimbeuf commente ainsi : « sur les grands marchés émergents tels que la Chine, on estime qu’au moins 70 millions de nouveaux consommateurs viendront s’ajouter chaque année à la classe moyenne mondiale ».
En vertu de ce constat, les entreprises ont ainsi intensifié leur déploiement international. « Les 250 plus grands groupes de distribution opèrent en moyenne dans 9 pays (contre 5 en 2000), et réalisent 23,8 % de leur activité à l’étranger (versus 13 % en 2000) », explique Deloitte. Les challengers du marché ne sont pas exclus de cette tendance puisqu’en 2011 « 80 des distributeurs ayant investi à l’étranger sont originaires des pays développés ».
Du fait du poids croissant de la consommation des pays émergents, le nombre d’enseignes asiatiques et africaines intégrant le classement de Deloitte tend à augmenter. Aussi, les champions historiques du marché s’emploient à développer leur présence dans ces nouveaux Eldorados. La tendance à l’internationalisation sur le marché de la grande distribution est donc forte, et il y a toutes les raisons de penser qu’elle le restera, tant les marchés européens et américains stagnent depuis quelques années.