Le Fonds monétaire international tire la sonnette d’alarme : la croissance mondiale va souffrir de la guerre commerciale entre les deux plus grandes puissances de la planète. Alors que la signature d’un accord semblait proche il y a encore quelques semaines, l’escalade est repartie de plus belle. Washington a alourdi les taxes douanières à 25% sur 200 milliards de biens chinois importés sur le sol américain ; en représailles, Pékin a annoncé la taxation de l’équivalent de 60 milliards de dollars de produits américains à partir du 1er juin. Il y a quelques jours, Donald Trump alourdissait encore le facture, cette fois en interdisant aux entreprises américaines de commercer avec Huawei, le géant chinois des équipements réseau et des produits électroniques.
Ces tensions provoquent une dégradation des volumes d’échanges entre les États-Unis et la Chine, et donc de la croissance dans le monde. Le FMI a déjà abaissé sa prévision de croissance mondiale en avril, à 3,3% (soit 0,3 point de moins qu’en 2018). Mais l’institution de Washington évoquait un rebond de l’activité au second semestre, après un trou d’air durant les six premiers mois de l’année. Le risque est désormais que ce coup de mou se poursuive en fin d’année.
C’est la crainte de Gita Gopinath, la cheffe économiste du FMI. Elle explique que l’impact sur la croissance mondiale de la guerre commerciale entre les deux pays est « relativement modeste » pour le moment, mais que la nouvelle escalade des tensions est de nature à « sérieusement détériorer le climat des affaires et la confiance des marchés financiers, perturber les chaînes de production et compromettre la reprise de la croissance mondiale prévue en 2019 ».
Ces tensions provoquent une dégradation des volumes d’échanges entre les États-Unis et la Chine, et donc de la croissance dans le monde. Le FMI a déjà abaissé sa prévision de croissance mondiale en avril, à 3,3% (soit 0,3 point de moins qu’en 2018). Mais l’institution de Washington évoquait un rebond de l’activité au second semestre, après un trou d’air durant les six premiers mois de l’année. Le risque est désormais que ce coup de mou se poursuive en fin d’année.
C’est la crainte de Gita Gopinath, la cheffe économiste du FMI. Elle explique que l’impact sur la croissance mondiale de la guerre commerciale entre les deux pays est « relativement modeste » pour le moment, mais que la nouvelle escalade des tensions est de nature à « sérieusement détériorer le climat des affaires et la confiance des marchés financiers, perturber les chaînes de production et compromettre la reprise de la croissance mondiale prévue en 2019 ».