27 % des logements parisiens sont surpeuplés
L’INSEE entend le surpeuplement comme le manque d’une pièce ou plus par rapport au nombre de personnes habitant dans le logement. Sur ce critère, l’Ile-de-France a un score particulièrement mauvais : 20 % des logements sont surpeuplés, un pourcentage qui monte même à 27 % à Paris.
À part le surpeuplement, l’INSEE quantifie également ce qu’il appelle le « surpeuplement extrême », à savoir la situation où il manque deux pièces ou plus par rapport au nombre de personnes. C’est une réalité pour 586 500 Franciliens, soit 2,7 % du parc. Preuve de la concentration de ce fléau en région parisienne, « seuls » 0,8 % des logements sont concernés en moyenne nationale. Cette réalité s’explique par une présence importante de studios en Ile-de-France : la région concentre plus d’un tiers (36 %) des petites surfaces (25 m² ou moins) du pays.
Si un tiers des ménages franciliens a fini de rembourser ses emprunts ou est logé gratuitement, les deux autres tiers (locataires ou accédants à la propriété) y consacrent près de 20 % de leurs revenus, selon l’INSEE. Ce coût est par ailleurs en constante augmentation : ces 25 dernières années, les loyers ont bondi de 128 %, tandis que les revenus des locataires n’ont progressé que de 59 %.
À part le surpeuplement, l’INSEE quantifie également ce qu’il appelle le « surpeuplement extrême », à savoir la situation où il manque deux pièces ou plus par rapport au nombre de personnes. C’est une réalité pour 586 500 Franciliens, soit 2,7 % du parc. Preuve de la concentration de ce fléau en région parisienne, « seuls » 0,8 % des logements sont concernés en moyenne nationale. Cette réalité s’explique par une présence importante de studios en Ile-de-France : la région concentre plus d’un tiers (36 %) des petites surfaces (25 m² ou moins) du pays.
Si un tiers des ménages franciliens a fini de rembourser ses emprunts ou est logé gratuitement, les deux autres tiers (locataires ou accédants à la propriété) y consacrent près de 20 % de leurs revenus, selon l’INSEE. Ce coût est par ailleurs en constante augmentation : ces 25 dernières années, les loyers ont bondi de 128 %, tandis que les revenus des locataires n’ont progressé que de 59 %.
La colocation est un phénomène plus répandu que l’on croit
Au même moment, selon un sondage réalisé par Harris Interactive pour Cetelem, 8 Français sur 10 se sentent bien dans leur logement, 83 % se disant attachés et 36 % même très attachés à leur maison ou appartement. Ils sont très nombreux à le caractériser comme étant « agréable », « confortable », « bien », et à faire part d’un sentiment de bien-être et de sécurité lorsqu’ils sont chez eux. 1 Français sur 5 vit ou a déjà vécu en colocation, un mode de logement plus subi que désiré : nombreuses sont les personnes interrogées à faire part d’un manque d’intimité et d’indépendance. Fait surprenant : les Français âgés entre 25 et 34 ans et entre 35 et 49 ans sont plus nombreux que la moyenne à déclarer vivre ou avoir déjà vécu en colocation (respectivement 29 % et 26 %). Les catégories aisées en font part dans 31 % des cas.