Une image qui se renforce malgré les « gilets jaunes »
86% des sièges mondiaux ont une bonne image de la France, selon un sondage BVA réalisé pour Business France, l'agence qui promeut le pays à l'étranger. 8 entreprises interrogées sur 10 ont l'intention d'investir en France dans les prochaines années. Quasiment la totalité de celles-ci (98%) jugent que les réformes engagées par le gouvernement vont « plutôt dans le bon sens », mais 39% des entreprises ont reconsidéré leurs investissements en raison de la crise des « gilets jaunes ».
Autre chiffre moins encourageant, 44% des sièges mondiaux estiment que l'image de la France s'est dégradée ces douze derniers mois, tandis qu'un tiers d'entre elles pensent au contraire qu'elle s'est améliorée. Malgré tout, la majorité des représentants interrogés juge « majoritairement positive » la manière dont le gouvernement a géré le mouvement et la sortie de crise. Cette étude a été réalisée à la veille de la 14e édition des États de la France, qui va regrouper 800 dirigeants d'entreprises étrangères à la Sorbonne.
Autre chiffre moins encourageant, 44% des sièges mondiaux estiment que l'image de la France s'est dégradée ces douze derniers mois, tandis qu'un tiers d'entre elles pensent au contraire qu'elle s'est améliorée. Malgré tout, la majorité des représentants interrogés juge « majoritairement positive » la manière dont le gouvernement a géré le mouvement et la sortie de crise. Cette étude a été réalisée à la veille de la 14e édition des États de la France, qui va regrouper 800 dirigeants d'entreprises étrangères à la Sorbonne.
Productivité en hausse
Ces entreprises participent à hauteur de 25% au total de l'effort de recherche et développement, et à 33% de l'effort d'exportation, souligne à l'AFP Pacal Cagni, président de Business France. D'où leur importance et la nécessité de les chouchouter. La France affiche une croissance de la productivité horaire du travail de 1,5%, c'est plus qu'en Allemagne ou au Royaume-Uni, où cette croissance n'est que de 0% et 0,5% respectivement.
La France peut donc compter non seulement sur la productivité de sa population active, mais aussi sur sa « cote », comme le souligne Pascal Cagni. L'Hexagone bénéficie d'un « champ concurrentiel » notamment face à l'Allemagne dont l'économie s'affaiblit. Mais il souligne aussi le mur du « French bashing » qu'il convient de briser.
La France peut donc compter non seulement sur la productivité de sa population active, mais aussi sur sa « cote », comme le souligne Pascal Cagni. L'Hexagone bénéficie d'un « champ concurrentiel » notamment face à l'Allemagne dont l'économie s'affaiblit. Mais il souligne aussi le mur du « French bashing » qu'il convient de briser.