Le nombre d’implantations d’entreprises étrangères sur le vieux continent a augmenté de 14% en 2015, par rapport à l’année précédente. En tout, les 42 pays européens (le cabinet EY prend en compte l’Europe élargie, dont la Russie et la Turquie, entre autres) ont accueilli 5 083 projets d’implantations, ce qui représentent près de 218 000 emplois.
Tous les pays du top 15 européen ont profité de la hausse, tous sauf… la France, qui s’est contentée de 598 projets en 2015, soit une baisse de 2% par rapport à 2014. En termes d’emplois, ces implantations étrangères représentent plus de 13 000 créations de postes : c’est 8% de mieux que l’année précédente, et c’est une petite consolation pour l’économie tricolore. Mais on est loin des 946 projets pour l’Allemagne et des 1 065 projets pour le Royaume-Uni…
Parmi les difficultés ressenties par les décideurs étrangers pour s’implanter en France, on trouve le niveau de charges sociales (73% des investisseurs internationaux le redoute) et la fiscalité française, jugée peu compétitive pour 72% des personnes interrogées. Le manque de flexibilité du marché du travail ainsi que le climat social, particulièrement tendu actuellement, complètent un tableau peu encourageant.
Tous les pays du top 15 européen ont profité de la hausse, tous sauf… la France, qui s’est contentée de 598 projets en 2015, soit une baisse de 2% par rapport à 2014. En termes d’emplois, ces implantations étrangères représentent plus de 13 000 créations de postes : c’est 8% de mieux que l’année précédente, et c’est une petite consolation pour l’économie tricolore. Mais on est loin des 946 projets pour l’Allemagne et des 1 065 projets pour le Royaume-Uni…
Parmi les difficultés ressenties par les décideurs étrangers pour s’implanter en France, on trouve le niveau de charges sociales (73% des investisseurs internationaux le redoute) et la fiscalité française, jugée peu compétitive pour 72% des personnes interrogées. Le manque de flexibilité du marché du travail ainsi que le climat social, particulièrement tendu actuellement, complètent un tableau peu encourageant.