Pas le droit d’aller chez CGA-CGM
Pixabay/Aymanejed
Ancien ministre des Transports, Jean-Baptiste Djebbari avait annoncé depuis longue date vouloir quitter la vie politique. Entré au gouvernement en septembre 2019, il n’est donc pas étonnant qu’il ne soit pas présent dans le gouvernement Borne. L’ex-ministre a décidé de retourner dans le privé, mais le succès n’est pas au rendez-vous.
S’il a obtenu un poste au Conseil d’administration d’Hopium, spécialisée dans la voiture à hydrogène, la HATVP n’a guère estimé judicieux qu’il devienne vice-président exécutif en charge du pôle spatial de géant de la logistique CGA-CGM. Du fait de son ancienne fonction ministérielle, Jean-Baptiste Djebbari doit se plier à la décision de la HATVP.
S’il a obtenu un poste au Conseil d’administration d’Hopium, spécialisée dans la voiture à hydrogène, la HATVP n’a guère estimé judicieux qu’il devienne vice-président exécutif en charge du pôle spatial de géant de la logistique CGA-CGM. Du fait de son ancienne fonction ministérielle, Jean-Baptiste Djebbari doit se plier à la décision de la HATVP.
Un risque de conflit d’intérêts et de nombreuses mises en garde
La HATVP, dans son avis rendu public le 24 mai 2022, juge que la position proposée à Jean-Baptiste Djebbari présente un « substantiel » risque « de mise en cause du fonctionnement indépendant et impartial de l’administration ». L’ancien ministre, souligne la HATVP, a rencontré en effet à plusieurs reprises la direction et les cadres de l’entreprise dont il devait devenir vice-président. Son avis est donc totalement défavorable, ce qui fait que la porte est désormais fermée.
De plus, la HATVP a étudié la question de la création, par l’ancien ministre, d’une société de conseil. Si elle ne le lui interdit pas, la Haute Autorité a rappelé à Jean-Baptiste Djebbari ses devoirs et lui a imposé une période de trois ans durant laquelle ses activités doivent être limitées, notamment au près des ministères de l’Écologie et des Transports ou encore en tant que lobbyiste.
De plus, la HATVP a étudié la question de la création, par l’ancien ministre, d’une société de conseil. Si elle ne le lui interdit pas, la Haute Autorité a rappelé à Jean-Baptiste Djebbari ses devoirs et lui a imposé une période de trois ans durant laquelle ses activités doivent être limitées, notamment au près des ministères de l’Écologie et des Transports ou encore en tant que lobbyiste.