Onde de choc en Moselle : Daimler, qui possède entre autres Mercedes-Benz et Smart, a annoncé la fin de la production de la petite citadine dans son usine de Hambach en 2022, là où 800 ouvriers assemblent le véhicule depuis 1998. Toutefois, cela ne signifie pas la fermeture de l’usine : « Tous les emplois seront pérennisés à travers notre nouveau projet industriel qui consistera à créer une nouvelle ligne d'assemblage pour la construction d'un SUV électrique de la marque Mercedes à Hambach », a expliqué Serge Siebert, le PDG de Smart France, au Républicain Lorrain.
Daimler a maintenu toutes ses années l’activité Smart, même si cette dernière n’a cessé de lui faire perdre de l’argent. Certaines années, les pertes annuelles s’élevaient jusqu’à 700 millions d’euros. En 2018, il s’est vendu en France moins de 7 500 unités, un volume en recul de près de 9% par rapport à l’année précédente. La production de l’usine de Hambach devrait même passer de 500 exemplaires par jour, à seulement 75. Pourtant, Daimler n’a cessé d’y investir : l’an dernier, le groupe lançait la modernisation du site pour 500 millions d’euros. Avec en ligne de mire, l’électrisation de la gamme.
La Smart est loin d’en avoir terminé. Le véhicule va entamer une nouvelle vie avec Geely, un constructeur chinois qui a acquis 50% du capital de Smart. La production va être délocalisée en Chine, où l’appétit des consommateurs pour les voitures électriques est plus important qu’ailleurs : de 1 million de véhicules en 1998, les ventes devraient atteindre 16 millions en 2030. Smart pourrait en représenter une partie.
Daimler a maintenu toutes ses années l’activité Smart, même si cette dernière n’a cessé de lui faire perdre de l’argent. Certaines années, les pertes annuelles s’élevaient jusqu’à 700 millions d’euros. En 2018, il s’est vendu en France moins de 7 500 unités, un volume en recul de près de 9% par rapport à l’année précédente. La production de l’usine de Hambach devrait même passer de 500 exemplaires par jour, à seulement 75. Pourtant, Daimler n’a cessé d’y investir : l’an dernier, le groupe lançait la modernisation du site pour 500 millions d’euros. Avec en ligne de mire, l’électrisation de la gamme.
La Smart est loin d’en avoir terminé. Le véhicule va entamer une nouvelle vie avec Geely, un constructeur chinois qui a acquis 50% du capital de Smart. La production va être délocalisée en Chine, où l’appétit des consommateurs pour les voitures électriques est plus important qu’ailleurs : de 1 million de véhicules en 1998, les ventes devraient atteindre 16 millions en 2030. Smart pourrait en représenter une partie.