Discussions en cours
Des sources des agences AFP et Bloomberg indiquent que LVMH a déposé une offre d'achat auprès du groupe américain Tiffany début octobre. Le montant de la transaction n'a pas été révélé, et aucune des deux entreprises n'a voulu communiquer. Néanmoins, les discussions semblent avancer, puisque Tiffany a mandaté plusieurs banques américaines pour étudier la proposition de LVMH. Si l'entreprise de Bernard Arnault parvenait à ses fins, elle signerait un grand coup.
LVMH, qui possède plusieurs grandes marques dans les secteurs du vin, des spiritueux, de la mode, des parfums et de la cosmétique, compte également à son actif le joaillier Bulgari, acheté en 2011 au prix de 5,2 milliards de dollars. Si le groupe parvient à empocher Tiffany, il aurait de quoi concurrencer le spécialiste suisse de la bijouterie, Richemont, à la tête de Cartier et de Van Cleef & Arpels.
LVMH, qui possède plusieurs grandes marques dans les secteurs du vin, des spiritueux, de la mode, des parfums et de la cosmétique, compte également à son actif le joaillier Bulgari, acheté en 2011 au prix de 5,2 milliards de dollars. Si le groupe parvient à empocher Tiffany, il aurait de quoi concurrencer le spécialiste suisse de la bijouterie, Richemont, à la tête de Cartier et de Van Cleef & Arpels.
Secteur en difficulté
Tiffany sera toutefois un gros poisson. Le bijoutier, créé en 1837, est entré en Bourse en 1987. Sa capitalisation boursière est de quasiment 12 milliards de dollars. L'entreprise a engrangé durant son dernier exercice un chiffre d'affaires de 4,4 milliards de dollars (des ventes en hausse de 6,5%). Tiffany emploie 14 000 personnes à travers le monde.
Le secteur du luxe, en particulier américain, rencontre des difficultés actuellement. Les tensions commerciales entre les États-Unis et la Chine ont provoqué une baisse du pouvoir d'achat de la clientèle chinoise. Par ailleurs, le dollar fort entrave les exportations de produits américains, dont les prix enchérissent automatiquement. C'est peut-être le bon moment pour LVMH de lancer cet assaut.
Le secteur du luxe, en particulier américain, rencontre des difficultés actuellement. Les tensions commerciales entre les États-Unis et la Chine ont provoqué une baisse du pouvoir d'achat de la clientèle chinoise. Par ailleurs, le dollar fort entrave les exportations de produits américains, dont les prix enchérissent automatiquement. C'est peut-être le bon moment pour LVMH de lancer cet assaut.