La Chine veut interdire les véhicules à essence




Après la France et le Royaume-Uni, c’est au tour de la Chine d’annoncer son intention d’abandonner à terme la production et la vente de voitures à carburants fossiles. Un calendrier qui dopera le marché de la voiture électrique et à énergies propres.



Le ministère chinois de l’Industrie et des Technologies de l’information travaille sur un calendrier « en lien avec les administrations concernées » sur cette interdiction déjà programmée à 2040 en France et au Royaume-Uni. Cette décision va entraîner de profonds changements au sein de l’industrie chinoise, a déclaré Xin Guobin, le vice-ministre de l’industrie du pays.

Il appelle les constructeurs automobiles chinois à développer « vigoureusement » les véhicules à énergies propres. Ces voitures représentent une toute petite partie du marché automobile chinois (1,7%), alors que le secteur a augmenté de 14% en un an. Il s’est vendu l’an dernier 28 millions de voitures. Mais les modèles « propres » et à « énergie nouvelle » ont le vent en poupe avec une croissance de 53% (507 000 unités). Le gouvernement chinois est à la manœuvre avec la mise en place d’une prime incitative et des facilités pour immatriculer plus rapidement ce type de véhicules.

Mais les autorités veulent maintenant aller plus loin. Si les primes envers les consommateurs ont été réduites, ce n’est pas le cas de la pression exercée sur les constructeurs : un règlement concernant un quota de « voitures propres » serait mis en œuvre dès l’année prochaine. Les entreprises devront accumuler 8% de « crédits verts » selon une formule basée sur un système de points pour chaque véhicule vendu, les modèles électriques rapportant le plus de crédits. Et cela concerne aussi les constructeurs étrangers vendant leurs voitures en Chine...


11 Septembre 2017
Tags : chine