Dans son rapport annuel, la Cour des comptes s'inquiète d'un possible « relâchement » de la part du gouvernement concernant le rythme des réformes. La situation économique, plutôt favorable, doit au contraire pousser les autorités à « une action renforcée de maîtrise de la dépense publique ». L'objectif est que le pays retrouve des « marges de manoeuvre budgétaires » et puisse assurer la « soutenabilité de son endettement public ».
Le gouvernement a fait en sorte de passer les déficits publics sous le seuil fatidique des 3% en 2017 (2,9% du PIB), et ce sera encore le cas en 2018 (2,8%). Mais la dette ne cesse d'augmenter : elle devrait s'établir à 96,8% du produit intérieur brut cette année, soit 2 200 milliards d'euros. Une situation insoutenable alors que les déficits reculent dans le reste des pays de la zone euro. La France va donc continuer de connaitre une « situation plus dégradée que celle de la quasi-totalité de ses partenaires européens », s'inquiète la Cour des comptes.
L'institution se dit déçue par la trajectoire budgétaire mise en place par le gouvernement, qui ne permet pas une amélioration franche des comptes publics. Ces derniers ne vont mieux que grâce à la conjoncture, assènent les Sages : « Une telle situation ne laisse pas de marges pour rester en dessous du seuil de trois points de PIB en cas de choc conjoncturel défavorable ou d'aléas sur les recettes ou les dépenses ». La Cour demande une réduction drastique des déficits structurels. Un message exigeant qui remettra les idées en place au sein de l'exécutif.
Le gouvernement a fait en sorte de passer les déficits publics sous le seuil fatidique des 3% en 2017 (2,9% du PIB), et ce sera encore le cas en 2018 (2,8%). Mais la dette ne cesse d'augmenter : elle devrait s'établir à 96,8% du produit intérieur brut cette année, soit 2 200 milliards d'euros. Une situation insoutenable alors que les déficits reculent dans le reste des pays de la zone euro. La France va donc continuer de connaitre une « situation plus dégradée que celle de la quasi-totalité de ses partenaires européens », s'inquiète la Cour des comptes.
L'institution se dit déçue par la trajectoire budgétaire mise en place par le gouvernement, qui ne permet pas une amélioration franche des comptes publics. Ces derniers ne vont mieux que grâce à la conjoncture, assènent les Sages : « Une telle situation ne laisse pas de marges pour rester en dessous du seuil de trois points de PIB en cas de choc conjoncturel défavorable ou d'aléas sur les recettes ou les dépenses ». La Cour demande une réduction drastique des déficits structurels. Un message exigeant qui remettra les idées en place au sein de l'exécutif.