La FTC pourra porter l’affaire en justice
Pixabay/KNFind
La décision du 11 janvier 2022 est un tournant dans l’affaire opposant la FTC et Facebook. L’autorité avait en effet été déboutée par le juge fédéral de Washington, James Boasberg, qui ne l’avait pas autorisée à poursuivre son enquête en juin 2021. Mais dès juillet 2021, la FTC déposait une nouvelle plainte. Or, le même juge a estimé, mardi 11 janvier 2022, que les faits présentés et les reproches faits par la FTC « sont plus solides et détaillés qu’avant ».
La FTC est donc autorisée à poursuivre son enquête, et donc à traîner Meta, la maison-mère de Facebook depuis le changement d’organisation au sein du groupe de Mark Zuckerberg fin 2021, en justice le cas échéant.
La FTC est donc autorisée à poursuivre son enquête, et donc à traîner Meta, la maison-mère de Facebook depuis le changement d’organisation au sein du groupe de Mark Zuckerberg fin 2021, en justice le cas échéant.
Facebook accusée d’avoir empêché l’émergence de concurrence
Ce que la FTC reproche essentiellement à Facebook est sa position dominante, mais surtout la manière que Facebook aurait de la conserver. Selon la plainte, Mark Zuckerberg est accusé d’avoir « illégalement racheté ou enterré les nouveaux innovateurs quand leur popularité devenait une menace existentielle ». En somme, à grands coups de milliards, Facebook aurait empêché la naissance de réseaux sociaux concurrents qui auraient pu menacer sa suprématie.
C’est un nouveau coup dur pour l’entreprise, sur le front de la concurrence : en novembre 2021, le rachat de Giphy par Facebook avait été bloqué par l’antitrust britannique. La plateforme Giphy, rachetée en 2020 par Facebook, propose des vidéos courtes et le régulateur a jugé que le rachat présentait un risque de distorsion de la concurrence au niveau du marché de la publicité sur Internet.
C’est un nouveau coup dur pour l’entreprise, sur le front de la concurrence : en novembre 2021, le rachat de Giphy par Facebook avait été bloqué par l’antitrust britannique. La plateforme Giphy, rachetée en 2020 par Facebook, propose des vidéos courtes et le régulateur a jugé que le rachat présentait un risque de distorsion de la concurrence au niveau du marché de la publicité sur Internet.