Transdev préférée à la SNCF pour la ligne Nice-Marseille
Pixabay/hpgruesen
Après avoir été révélée par le média Mobilettre, la SNCF a confirmé le 7 septembre 2021 avoir effectivement perdu le marché de la ligne TER Nice-Marseille. C’est l’opérateur privé Transdev (détenu à 66% par la Caisse des Dépôts et Consignations et à 34% par l’allemand Rethmann) qui aura été sélectionné à la suite d’un appel d’offres. Pour la première fois en France, un opérateur privé aura donc la gestion d’une ligne ferroviaire régionale.
Le changement surviendra en réalité en 2025 et le contrat est d’une durée de 10 ans plus deux en option. La SNCF était en concurrence avec Transdev mais également avec Thello, la filiale du transporteur italien Trenitalia, qui lancera en octobre 2021 les premiers TGV en concurrence directe avec la SNCF, sur la ligne Paris-Milan.
Le changement surviendra en réalité en 2025 et le contrat est d’une durée de 10 ans plus deux en option. La SNCF était en concurrence avec Transdev mais également avec Thello, la filiale du transporteur italien Trenitalia, qui lancera en octobre 2021 les premiers TGV en concurrence directe avec la SNCF, sur la ligne Paris-Milan.
La SNCF va-t-elle perdre d’autres lignes régionales ?
Si la SNCF perdra définitivement, après le vote prévu le 29 octobre 2021 et qui ne devrait pas réserver de surprises, la liaison Nice-Marseille, le transporteur public conserve d’autres lignes de la région PACA, notamment après s’être engagé à multiplier les trains et donc améliorer le service.
Mais la décision pourrait faire des émules : quatre autres régions, l’Île-de-France, les Hauts-de-France, le Grand-Est et les Pays de la Loire, ont annoncé la mise en concurrence de la SNCF avec des opérateurs privés. Le groupe public pourrait donc se retrouver à devoir céder d’autres lignes de TER dès 2022, année où le verdict des appels d’offres sera connu.
Mais la décision pourrait faire des émules : quatre autres régions, l’Île-de-France, les Hauts-de-France, le Grand-Est et les Pays de la Loire, ont annoncé la mise en concurrence de la SNCF avec des opérateurs privés. Le groupe public pourrait donc se retrouver à devoir céder d’autres lignes de TER dès 2022, année où le verdict des appels d’offres sera connu.