Des craintes liées à la Chine
Le supplice boursier de Tesla prendra-t-il un jour fin ? Ce mardi, le titre du constructeur automobile américain a cédé 9% à 112 dollars l'unité. Très loin des 400 dollars atteint en janvier… Depuis le début de l'année, l'action de l'entreprise a fondu de près de 70% et le mouvement ne donne pas l'impression de vouloir s'arrêter. Il y avait pourtant un mince espoir de voir le titre rebondir après l'annonce de la Chine d'un nouvel assouplissement dans la lutte contre le Covid.
Mais rien n'y a fait. C'est d'ailleurs des nouvelles provenant de Chine qui a plombé le titre en début de semaine. Le constructeur devrait en effet suspendre la production de son usine de Shanghai du 20 au 31 janvier, ce qui englobe le nouvel an chinois. Par ailleurs, le site (tout simplement le plus important du groupe) est actuellement fermé pendant 8 jours. De quoi réduire fortement la production du constructeur alors que le marché chinois est si important.
Mais rien n'y a fait. C'est d'ailleurs des nouvelles provenant de Chine qui a plombé le titre en début de semaine. Le constructeur devrait en effet suspendre la production de son usine de Shanghai du 20 au 31 janvier, ce qui englobe le nouvel an chinois. Par ailleurs, le site (tout simplement le plus important du groupe) est actuellement fermé pendant 8 jours. De quoi réduire fortement la production du constructeur alors que le marché chinois est si important.
Tesla dévisse depuis le début de l'année
Mais justement, l'est-il tant que ça ? La question mérite d'être posée alors que la demande donne des signes d'essoufflement, le tout dans un contexte de concurrence exacerbée avec les constructeurs locaux qui ont fait une partie de leur retard sur l'Américain. Ce dernier a d'ailleurs dû consentir à des remises et à des baisses de prix alors que les tarifs n'ont cessé d'augmenter ces dernières années.
À cela s'ajoutent les craintes suscitées par les difficultés quant à la conduite autonome, la remontée des taux d'intérêt et le rachat de Twitter par Elon Musk. Pour financer l'acquisition du réseau social, le patron de Tesla puise dans son stock d'actions. Par ailleurs, ses frasques à la tête de Twitter dégradent par la bande l'image de marque du constructeur automobile.
À cela s'ajoutent les craintes suscitées par les difficultés quant à la conduite autonome, la remontée des taux d'intérêt et le rachat de Twitter par Elon Musk. Pour financer l'acquisition du réseau social, le patron de Tesla puise dans son stock d'actions. Par ailleurs, ses frasques à la tête de Twitter dégradent par la bande l'image de marque du constructeur automobile.