La cadence de la création d’emplois s’est quelque peu réduite entre le premier et le second trimestre : 0,3% seulement, contre 0,5% entre la fin de l’année dernière et les trois premiers mois de 2019, pendant lesquels l’Insee avait enregistré 95 600 créations nettes d’emplois. Le bilan, provisoire, au deuxième trimestre reflète le trou d’air de la croissance durant la période ; la progression du PIB s’est contentée de 0,2%, contre 0,3% au premier trimestre. Malgré tout, il faudra attendre les chiffres définitifs dans les prochaines semaines, ils peuvent en effet varier fortement à la hausse comme à la baisse. Quoi qu’il en soit, la progression de l’emploi salarié dans le secteur privé se porte bien depuis le printemps 2015. La progression du nombre de création de postes a ainsi été de 1,3% par rapport au deuxième trimestre 2018, ce qui représente près de 260 000 emplois. Un plus haut depuis les trois premiers mois de 2018. La croissance avait été de 1,2% au premier trimestre en chiffre glissant. Tous les secteurs d’activité ont enregistré un solde positif de création d’emplois, même si pour certains cela a été juste : 900 créations nettes dans l’agriculture, 3 000 dans l’industrie, 1 000 dans l’intérim. Ce sont les services marchands qui ont été les plus gros pourvoyeurs d’emplois au deuxième trimestre avec 47 500 postes.
La création d’emploi dans le secteur privé ralentit légèrement
La création d’emploi a tourné au ralenti pendant le deuxième trimestre. Le secteur privé a créé 62 100 postes durant les mois d’avril, de mai et de juin selon l’Insee.
10 Aout 2019