Depuis le 1er décembre dernier, les services de locations courte durée de logements ont l'obligation de retirer de leurs bases de données les annonces présentant des biens sans numéro d'enregistrement. Une obligation faite aux propriétaires, mais qui n'est pas ou peu respecté. Ian Brossat, l'adjoint en charge du Logement à la mairie de Paris, annonce dans le Parisien que la ville a décidé d'assigner la plateforme en justice, ainsi que Paris Attitude et Windu. Ces services devront comparaitre le 12 juin au Tribunal de grande instance de Paris. « Airbnb ne respecte pas la loi », assure l'adjoint.
La plateforme « n'a pas fait le moindre effort », poursuit Brossat : Airbnb « a même explicitement refusé de retirer les annonces car, selon elle, la loi est trop compliquée à appliquer ». La mairie demande le retrait de toutes les annonces sans numéro d'enregistrement, sous couvert d'une « astreinte de 1 000 € à 5 000 € par jour et par annonce ». L'adjoint donne l'exemple de San Francisco où un système similaire de numéro d'enregistrement a été mis en place : « Airbnb a accepté de retirer 4800 annonces qui n’avaient pas de numéro, soit 50 % des locations ». À Paris, ce défaut concerne 43 000 logements.
« En mars, rien que sur les logements loués en totalité, 84 % des annonces proposées sur d’Airbnb à Paris ne respectent pas la loi », explique Ian Brossat. Si Airbnb devait retirer toutes ces annonces, il ne resterait plus grand chose à louer à Paris. La plateforme déplore dans un communiqué la décision « décevante » de la mairie, qui a un impact « principalement [sur] les habitants de Paris ». L'entreprise assure avoir rempli sa « mission d'information » auprès des propriétaires. Elle se plaint d'une réglementation « complexe, confuse et davantage adaptée à des professionnels qu’à des particuliers ». Le groupe appelle à la mise en place de règles simples, claires et adaptées à tous les acteurs.
La plateforme « n'a pas fait le moindre effort », poursuit Brossat : Airbnb « a même explicitement refusé de retirer les annonces car, selon elle, la loi est trop compliquée à appliquer ». La mairie demande le retrait de toutes les annonces sans numéro d'enregistrement, sous couvert d'une « astreinte de 1 000 € à 5 000 € par jour et par annonce ». L'adjoint donne l'exemple de San Francisco où un système similaire de numéro d'enregistrement a été mis en place : « Airbnb a accepté de retirer 4800 annonces qui n’avaient pas de numéro, soit 50 % des locations ». À Paris, ce défaut concerne 43 000 logements.
« En mars, rien que sur les logements loués en totalité, 84 % des annonces proposées sur d’Airbnb à Paris ne respectent pas la loi », explique Ian Brossat. Si Airbnb devait retirer toutes ces annonces, il ne resterait plus grand chose à louer à Paris. La plateforme déplore dans un communiqué la décision « décevante » de la mairie, qui a un impact « principalement [sur] les habitants de Paris ». L'entreprise assure avoir rempli sa « mission d'information » auprès des propriétaires. Elle se plaint d'une réglementation « complexe, confuse et davantage adaptée à des professionnels qu’à des particuliers ». Le groupe appelle à la mise en place de règles simples, claires et adaptées à tous les acteurs.