Trois années lourdes de dépenses
Le ministère de l'Économie a détaillé dans la presse le coût de la gestion épidémique et de ses conséquences. Le chiffre est colossal : 424 milliards d'euros répartis sur trois ans ! Dans le détail, pour 2020 le coût est fixé à 158 milliards d'euros, puis 171 milliards en 2021 et 96 milliards en 2022. Fonds de solidarité, finalement de l'activité partielle, recettes fiscales amoindries et autres dépenses exceptionnelles expliquent le montant vertigineux que l'État va dépenser pour faire face à cette crise sanitaire sans précédent.
Pour Olivier Dussopt, le ministre des Comptes publics, ces trois années représentent des années de « réponse d'urgence et de mesures de relance », a-t-il affirmé à l'AFP. Des mesures d'urgence qui s'éteindront progressivement lorsque la crise sanitaire touchera à sa fin. Le ministre convient qu'il y aura un besoin de trésorerie et d'accompagnement : « des dispositifs dans le cadre du plan de relance peuvent être mobilisés, je pense aux prêts participatifs par exemple ».
Pour Olivier Dussopt, le ministre des Comptes publics, ces trois années représentent des années de « réponse d'urgence et de mesures de relance », a-t-il affirmé à l'AFP. Des mesures d'urgence qui s'éteindront progressivement lorsque la crise sanitaire touchera à sa fin. Le ministre convient qu'il y aura un besoin de trésorerie et d'accompagnement : « des dispositifs dans le cadre du plan de relance peuvent être mobilisés, je pense aux prêts participatifs par exemple ».
Pallier la perte de chiffre d'affaires
Olivier Dussopt prend l'exemple des restaurants dont on n'autoriserait que la réouverture d'une partie de leurs salles : « il faut qu'on puisse les accompagner pour pallier la perte de leur chiffre d'affaires ». Si Bercy planche déjà sur la sortie progressive des dispositifs en cours, il est impossible d'arrêter du jour au lendemain le versement du fonds de solidarité à une entreprise qui en a bénéficié pendant plusieurs mois.
Dans ses calculs, le ministre prévoit de 7 à 8 milliards d'euros pour 2023 qui correspondront à des défaillances sur les remboursements de prêts garantis par l'État et des restes à payer du plan de relance qui n'auraient pas été soldés fin 2022. En attendant, la France est encore sous cloche : Bruno Le Maire a estimé que le nouveau confinement représentait des dépenses de l'ordre de 11 milliards d'euros par mois.
Dans ses calculs, le ministre prévoit de 7 à 8 milliards d'euros pour 2023 qui correspondront à des défaillances sur les remboursements de prêts garantis par l'État et des restes à payer du plan de relance qui n'auraient pas été soldés fin 2022. En attendant, la France est encore sous cloche : Bruno Le Maire a estimé que le nouveau confinement représentait des dépenses de l'ordre de 11 milliards d'euros par mois.