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Alors que le gouvernement espérait sans doute laisser derrière lui la question des péages autoroutiers qui s’était conclue par le gel des tarifs des péages en 2015, voilà que ce même gel est mis en cause par l’Arafer. Censé, selon Ségolène Royal, avantager les automobilistes pour qui le coût des autoroutes n’avait pas augmenté en 2015, il serait en réalité fortement pénalisant.
L’Arafer a réalisé ses premiers calculs et estimations de l’impact du gel des tarifs en 2015, du rattrapage de ce gel et des nouvelles concessions autoroutières. Le résultat du calcul est simple : en 20 ans, la durée des nouvelles concessions, les automobilistes auront payé 500 millions d’euros de plus en péages divers et variés. Ça représente la somme de 25 millions d’euros par an de surcoût à cause du gel des tarifs de 2015.
Le gel des tarifs, qui ne devait pas être compensé, sera finalement compensé par des hausses des tarifs entre 2019 et 2023 et donc le gel n’aura finalement eu aucun impact. Les hausses tarifaires qui seront décidées par la suite vont donc augmenter cet impact négatif sur le portefeuille des automobilistes.
Les sociétés de BTP qui gèrent les autoroutes devraient donc continuer de bénéficier de celle qui a été appelée une « rente » tandis que le gouvernement se retrouve avec un nouveau scandale sur les bras à quelques mois seulement de la Présidentielle de 2017 ; un scandale qu’il espérait avoir évité.
L’Arafer a réalisé ses premiers calculs et estimations de l’impact du gel des tarifs en 2015, du rattrapage de ce gel et des nouvelles concessions autoroutières. Le résultat du calcul est simple : en 20 ans, la durée des nouvelles concessions, les automobilistes auront payé 500 millions d’euros de plus en péages divers et variés. Ça représente la somme de 25 millions d’euros par an de surcoût à cause du gel des tarifs de 2015.
Le gel des tarifs, qui ne devait pas être compensé, sera finalement compensé par des hausses des tarifs entre 2019 et 2023 et donc le gel n’aura finalement eu aucun impact. Les hausses tarifaires qui seront décidées par la suite vont donc augmenter cet impact négatif sur le portefeuille des automobilistes.
Les sociétés de BTP qui gèrent les autoroutes devraient donc continuer de bénéficier de celle qui a été appelée une « rente » tandis que le gouvernement se retrouve avec un nouveau scandale sur les bras à quelques mois seulement de la Présidentielle de 2017 ; un scandale qu’il espérait avoir évité.