Le décret de suppression de ces crédits a été signé au lendemain de la première conférence des territoires, durant laquelle Emmanuel Macron a assuré que les dotations ne baisseraient pas brutalement… pour 2018. Car pour cette année, le président de la République ne s'est engagé sur rien. Le ministère de la Cohésion sociale a expliqué ce mercredi 2 août ces annulations ne porteront pas sur des projets engagés. Les préfets auront la lourde tâche de procéder « opération par opération » afin d'éviter de pénaliser les dossiers « porteurs d'enjeux ».
Pas question de froisser les sensibilités locales, donc. Le ministère indique également que « les programmations 2018 permettront de revenir sur les opérations qui seraient ainsi décalées ». À la sortie du conseil des ministres, le porte-parole du gouvernement Christophe Castaner a réitéré que ces annulations de crédits portait sur des « opérations non réalisées, pas de baisses de dotations disponibles pour accompagner les collectivités locales ». De fait, pour le gouvernement, il s'agit de crédits « non engagés, non mobilisés », dans un exercice qui relève plus de la comptabilité que de la politique.
Malgré tout, ces annulations de crédits passent mal auprès des élus. Dans l'opposition, ça gronde. Le président LR du Sénat Gérard Larcher dénonce ainsi une « brutalité qui fragilise quartiers et territoires ruraux ». Pour Olivier Dussopt, président de l'Association des petites villes de France et député Nouvelle gauche (PS), « des projets qui auraient pu être soutenus en investissements portés par les collectivités ne le seront pas pour au moins un sur dix, par rapport à ce qui était prévu ». Olivier Faure, patron des députés Nouvelle gauche, c'est un « mauvais coup porté à l'échelon de la proximité ».
Pas question de froisser les sensibilités locales, donc. Le ministère indique également que « les programmations 2018 permettront de revenir sur les opérations qui seraient ainsi décalées ». À la sortie du conseil des ministres, le porte-parole du gouvernement Christophe Castaner a réitéré que ces annulations de crédits portait sur des « opérations non réalisées, pas de baisses de dotations disponibles pour accompagner les collectivités locales ». De fait, pour le gouvernement, il s'agit de crédits « non engagés, non mobilisés », dans un exercice qui relève plus de la comptabilité que de la politique.
Malgré tout, ces annulations de crédits passent mal auprès des élus. Dans l'opposition, ça gronde. Le président LR du Sénat Gérard Larcher dénonce ainsi une « brutalité qui fragilise quartiers et territoires ruraux ». Pour Olivier Dussopt, président de l'Association des petites villes de France et député Nouvelle gauche (PS), « des projets qui auraient pu être soutenus en investissements portés par les collectivités ne le seront pas pour au moins un sur dix, par rapport à ce qui était prévu ». Olivier Faure, patron des députés Nouvelle gauche, c'est un « mauvais coup porté à l'échelon de la proximité ».