Le congé paternité porté à un mois ?
En France, actuellement, le congé paternité a une durée qui est considéré faible, notamment par rapport à ce qui se fait dans d’autres pays de l’Union européenne, pays du Nord en tête. Les jeunes pères n’ont droit qu’à 11 jours ouvrés de congés pris en charge par l’Assurance maladie, et trois jours de congés de naissance financés par l’employeur, soit 14 jours ouvrés en tout.
Adrien Taquet, secrétaire d’État chargé de la protection de l’enfance et des familles auprès du ministre de la Santé et des Solidarités, s’est prononcé le mardi 28 juillet 2020 au micro de FranceInfo en faveur d’un allongement de la durée de ce congé. Un projet qui, selon Adrien Taquet, serait déjà à l’étude au gouvernement. « Une des hypothèses sur laquelle nous travaillons, c’est de doubler le congé actuel et de passer à un mois de congé parental global, c’est-à-dire intégrant à la fois le congé paternité stricto sensu et les congés de naissance ».
Adrien Taquet, secrétaire d’État chargé de la protection de l’enfance et des familles auprès du ministre de la Santé et des Solidarités, s’est prononcé le mardi 28 juillet 2020 au micro de FranceInfo en faveur d’un allongement de la durée de ce congé. Un projet qui, selon Adrien Taquet, serait déjà à l’étude au gouvernement. « Une des hypothèses sur laquelle nous travaillons, c’est de doubler le congé actuel et de passer à un mois de congé parental global, c’est-à-dire intégrant à la fois le congé paternité stricto sensu et les congés de naissance ».
Rendre le congé paternité obligatoire
Si l’allongement de la durée du congé paternité est réclamée depuis de nombreuses années par les associations et les défenseurs des droits des familles, Adrien Taquet a ajouté qu’il étudiait la possibilité de le rendre obligatoire afin de lui ajouter un « côté décisif ».
Le secrétaire d’État veut ainsi répondre à une problématique qui touche en particulier les jeunes pères précaires : ces derniers sont tentés de ne pas prendre de congé paternité, aujourd’hui facultatif, par peur d’être mal vus par leur employeur et que leur contrat ne soit pas renouvelé.
Le secrétaire d’État veut ainsi répondre à une problématique qui touche en particulier les jeunes pères précaires : ces derniers sont tentés de ne pas prendre de congé paternité, aujourd’hui facultatif, par peur d’être mal vus par leur employeur et que leur contrat ne soit pas renouvelé.