Une industrie globalement clouée au sol
C'est tout un symbole : l'A380 aux couleurs d'Air France effectuait il y a quelques jours son dernier vol au-dessus de l'Hexagone. Le 30 juin, le groupe Airbus annonçait une restructuration massive, alors que l'industrie de l'aviation est, comme les compagnies aériennes, globalement clouée au sol suite à la pandémie de coronavirus.
Le géant européen de l'aéronautique qui employait jusque-là pas moins de 49.000 personnes en France et 135.00 salariés à travers le monde France va "adapter ses effectifs à la crise du Covid-19". Il prévoit de supprimer 15.000 postes dans le monde d'ici à l'été 2021, dont 5.000 postes en France, 5.100 en Allemagne et 1.700 au Royaume-Uni.
Le géant européen de l'aéronautique qui employait jusque-là pas moins de 49.000 personnes en France et 135.00 salariés à travers le monde France va "adapter ses effectifs à la crise du Covid-19". Il prévoit de supprimer 15.000 postes dans le monde d'ici à l'été 2021, dont 5.000 postes en France, 5.100 en Allemagne et 1.700 au Royaume-Uni.
Une réduction significative du format de l'entreprise
Dans une lettre aux salariés, Guillaume Faury, le président exécutif du groupe, avait déjà annoncé que "cette adaptation signifie en fait une réduction significative du format de notre entreprise. Après des décennies de croissance ininterrompue, c'est une véritable épreuve (qui) nous contraint à des décisions amères".
La branche aviation commerciale du groupe devrait être la principale victime de ce large plan de restructuration, qui concernera au total plus d’un poste sur dix au sein du groupe. La branche Defense and Space avait d’ores et déjà annoncé en février dernier un plan de 2665 suppressions de postes.
La branche aviation commerciale du groupe devrait être la principale victime de ce large plan de restructuration, qui concernera au total plus d’un poste sur dix au sein du groupe. La branche Defense and Space avait d’ores et déjà annoncé en février dernier un plan de 2665 suppressions de postes.