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Le contrat est stratégique pour le développement de Keolis, et donc du groupe SNCF, à l’étranger et notamment aux Etats-Unis puisque celui de Boston est le plus important réseau ferré de banlieue de tout le pays.
Du coup, ce contrat ne vaut pas moins de 220 millions d ‘euros par an. Un contrat d’une durée de 8 ans qui apportera donc à la société Keolis une véritable multiplication de son chiffre d’affaires. Actuellement, le chiffre d’affaires de Keolis atteignait seulement 119 millions d’euros.
Pour gagner, Keolis a présenté un projet qui coûtait 18 millions d’euros par an de moins que le projet de Transdev, ancien gérant du réseau de Boston et du Massachussetts avec le consortium MBCR (Massachussetts Bay Commuter Railroad) dont la société française détenait 60% des parts.
Bien que Transdev ait, dans un communiqué, admis la victoire de Keolis, annonçant par-là ne pas vouloir recourir à la justice pour tenter de faire annuler cette décision, la victoire de Keolis n’aura pas été bien acceptée par la société française qui déplore « la légitimité d’une entreprise publique […] de s’attaquer à l’international à un autre groupe français ».
Pour Transdev, le « rabais » de 18 millions d’euros qu’a pu pratiquer Keolis ne s’est fait « qu’au détriment des marges de l’opérateur et au seul profit des contribuables du Massachussets. »
Une accusation réfutée par Keolis qui se défend. « Nous avons obtenu une note de 4 sur 5 alors que notre concurrent a reçu un 3 sur 5 » lors de l’évaluation de l’offre a déclaré Jean-Pierre Farandou, président de Keolis.
Du coup, ce contrat ne vaut pas moins de 220 millions d ‘euros par an. Un contrat d’une durée de 8 ans qui apportera donc à la société Keolis une véritable multiplication de son chiffre d’affaires. Actuellement, le chiffre d’affaires de Keolis atteignait seulement 119 millions d’euros.
Pour gagner, Keolis a présenté un projet qui coûtait 18 millions d’euros par an de moins que le projet de Transdev, ancien gérant du réseau de Boston et du Massachussetts avec le consortium MBCR (Massachussetts Bay Commuter Railroad) dont la société française détenait 60% des parts.
Bien que Transdev ait, dans un communiqué, admis la victoire de Keolis, annonçant par-là ne pas vouloir recourir à la justice pour tenter de faire annuler cette décision, la victoire de Keolis n’aura pas été bien acceptée par la société française qui déplore « la légitimité d’une entreprise publique […] de s’attaquer à l’international à un autre groupe français ».
Pour Transdev, le « rabais » de 18 millions d’euros qu’a pu pratiquer Keolis ne s’est fait « qu’au détriment des marges de l’opérateur et au seul profit des contribuables du Massachussets. »
Une accusation réfutée par Keolis qui se défend. « Nous avons obtenu une note de 4 sur 5 alors que notre concurrent a reçu un 3 sur 5 » lors de l’évaluation de l’offre a déclaré Jean-Pierre Farandou, président de Keolis.