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La commande de 15 TGV faite par l’État dans la foulée de la crise d’Alstom Belfort avait été vivement critiquée : les TGV étaient initialement prévus pour rouler sur des lignes Intercités où la vitesse est bien inférieure à celle des lignes à grande vitesse. Les TGV commandés étaient donc, de fait, inutiles en tant que tels : mais le but était de sauvegarder l’emploi à l’usine de Belfort.
Selon Les Echos, la situation a évolué depuis l’annonce de la commande en octobre 2016 : la SNCF pourrait bien la récupérer à son compte et,d e fait, payer les 415 millions d’euros que vont coûter les 15 rames de TGV commandées. Le 23 février 2017, lors du Conseil d’Administration de la SNCF, le groupe devrait décider de changer les choses.
À la place de l’État, ce serait la SNCF qui va commander les 15 rames TGV. Elle entendrait ainsi remplacer 24 rames TGV à un seul niveau avec les 15 rames à double niveau commandées chez Alstom. Une décision qui, selon la SNCF, lui permettrait d’économiser 150 millions d’euros, le coût de rénovation des anciennes rames. La différence, entre le coût des nouvelles rames et celui de la rénovation, va être remboursée d’une manière un peu différente.
La prochaine convention Intercités pour la période 2017-2022 que devraient signer l’État et la SNCF va réduire la contribution de solidarité territoriale de 70 millions d’euros par an. Au total, 350 millions d’économies au programme qui, ajoutées aux 150 millions non dépensés pour la rénovation des rames TGV vieillissantes, porterait à 500 millions d’euros les économies. 418 millions seront dépensés pour les 15 rames TGV commandées à Alstom et la SNCF en sortirait gagnante de près de 82 millions d’euros.
Selon Les Echos, la situation a évolué depuis l’annonce de la commande en octobre 2016 : la SNCF pourrait bien la récupérer à son compte et,d e fait, payer les 415 millions d’euros que vont coûter les 15 rames de TGV commandées. Le 23 février 2017, lors du Conseil d’Administration de la SNCF, le groupe devrait décider de changer les choses.
À la place de l’État, ce serait la SNCF qui va commander les 15 rames TGV. Elle entendrait ainsi remplacer 24 rames TGV à un seul niveau avec les 15 rames à double niveau commandées chez Alstom. Une décision qui, selon la SNCF, lui permettrait d’économiser 150 millions d’euros, le coût de rénovation des anciennes rames. La différence, entre le coût des nouvelles rames et celui de la rénovation, va être remboursée d’une manière un peu différente.
La prochaine convention Intercités pour la période 2017-2022 que devraient signer l’État et la SNCF va réduire la contribution de solidarité territoriale de 70 millions d’euros par an. Au total, 350 millions d’économies au programme qui, ajoutées aux 150 millions non dépensés pour la rénovation des rames TGV vieillissantes, porterait à 500 millions d’euros les économies. 418 millions seront dépensés pour les 15 rames TGV commandées à Alstom et la SNCF en sortirait gagnante de près de 82 millions d’euros.